Gabon : Réaction du parti Les Democrates après le transfert de Guy NZOUBA-NDAMA

Afrique

Le parti Les Démocrates dont Guy NZOUBA-NDAMA en est le Président a réagi après  son transfèrement sur Libreville.  L’ancien président de l’Assemblée nationale, NZOUBA NDAMA, a éte arrêté samedi pour détention irrégulière de fonds au regard de la réglementation en vigueur en zone CEMAC. Il comparaîtra devant la cour spéciale au  motif de ‘’blanchement de capitaux’’ et intelligence avec une puissance étrangère. Lire la déclaration..

DECLARATION DU PARTI LES DEMOCRATES PAR LE PRÉSIDENT HONORAIRE AKURÉ DAVIN SÉRAPHIN.

Suite à l’arrestation arbitraire et scandaleuse du Président Guy NZOUBA- NDAMA, le Bureau Exécutif National et les membres du Parti qui suivent de près cette situation ont tenu ce mardi 20 septembre 2022 au siège du Parti, une réunion de crise. Sur la base des informations recueillies auprès de son conseil, le Parti tient à informer l’opinion nationale et internationale sur les points suivants :

1)- Le président Guy NZOUBA-NDAMA a été entendu par la Direction Générale de Recherches et présenté au procureur de la république près le tribunal de première instance de Franceville, le 19 septembre, au motif finalement non- justifié de détention irrégulière de fonds au regard de la réglementation en vigueur en zone CEMAC.

2)- L’examen du dossier par le procureur de la république a conclu à une liberté provisoire du Président, qui aurait dû aboutir à un non-lieu pur et simple.Or, à notre grande stupéfaction, plutôt qu’un non-lieu, le Président Guy NZOUBA-NDAMA a été manu-militari repris par un commando de la Direction Générale de Recherches en présence du procureur et contre la décision rendue par le procureur. Ledit commando arguant avoir reçus des instructions de Libreville.

Aussi, à la suite de ces présumées instructions, le Président Guy NZOUBA-NDAMA a-t-il fait l’objet d’un transfèrement de Franceville vers Libreville ce 20 septembre aux fins de comparaître devant la cour spéciale au fallacieux motif de ‘’blanchement de capitaux’’ auquel s’ajouterait, dans un glissement pernicieux des chefs d’accusation : L’intelligence avec une puissance étrangère. Tout en condamnant avec fermeté ce glissement vicieux et en attendant de connaitre le dénouement final de cette seconde inculpation, le Parti LES DEMOCRATES tient tout d’abord à exprimer son soutien clair, massif et sans faille à son Président, en ayant également une pensée pour sa famille biologique.

Le Parti remercie toutes les personnalités ainsi que les formations politiques qui lui ont exprimé le même soutien. Tout en redoutant le préjudice physique et psychologique que ne manquerait de subir le Président Guy NZOUBA- NDAMA, le Parti en rend désormais responsables les donneurs d’ordre.
Par ailleurs, le Parti qui se réserve le droit de réagir vigoureusement, à travers diverses actions, contre toute éventuelle condamnation, réclame la mise en liberté immédiate et sans condition du Président Guy NZOUBA-NDAMA.En cas de surdité du pouvoir, à la manœuvre dans cette décision qui relève davantage du règlement de compte politique pas plutôt que de la lecture orthodoxe ou équitable du droit, le Parti prend l’opinion nationale et internationale à témoin sur les éventuels troubles que le traitement réservé au leader de la première formation politique de l’opposition au Gabon pourrait occasionner. Face à un pouvoir qui ne sait respecter ni ses propres lois ni les engagements internationaux auxquels il a librement souscrit, le Parti LES DEMOCRATES invite le peuple gabonais à n’accorder aucune considération à toutes ces manœuvres mises en branle pour détourner la conscience du peuple de la mauvaise gestion du pays, source de la misère qui tue chaque jour dans nos familles. Enfin, le Président Guy NZOUBA-NDAMA qui n’a rien volé ne saurait être confondu à la bande des amis du pouvoir qui pillent massivement le portefeuille public depuis plus d’une décennie sans être inquiétés, pour la plus part.

Démocrates nous sommes, Républicains nous le resterons. C’est tout le sens de notre combat et de la maxime « Gabon d’abord » que nous revendiquons.

Fait à Libreville, le 20 septembre 2022.