Affaire 39 hectares à Calavi à la Criet : Bada plaide non coupable, le procès renvoyé sous huitaine

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L’affaire dite 39 hectares dans la commune d’Abomey-Calavi a connu sa première audience ce mardi 06 juillet. Après plus de 08 heures de débat, le principal accusé Georges Bada a plaidé non coupable. Le procès a été renvoyé sous huitaine.

Au terme de la première audience tenue ce jour, le procès lié à l’affaire 39 hectares dans la commune d’Abomey-Calavi a été renvoyé sous huitaine. Les accusés seront à nouveau à la barre dans une semaine. De nouveaux visages aussi sont invités.  Il s’agit de l’ancien ministre de la décentralisation Barnabé Dassigli et le préfet de l’Atlantique Jean-Claude Codjia.

A la barre, l’ancien maire Georges Bada a déclaré non coupable. Il déclare avoir exécuté une décision de justice ordonnant la rétrocession des parcelles (325) à dame Kpohinto, la présumée propriétaire sur injonction de sa hiérarchie.

« C’est donc pour rester en droite ligne avec son supérieur hiérarchique que l’ancien maire dit avoir mis sur pied une commission ad ‘hoc pour étudier le dossier dont les résultats ont été examinés à l’occasion d’un Conseil communal ; Conseil au cours duquel, 35 conseillers sur 37 ont voté “Pour” en faveur de l’exécution de la décision judiciaire, d’où l’attribution de 325 parcelles à dame Kpohinto Zounon. Sur les 325 parcelles, dame Kpohinto n’a reçu que 110 parcelles avec des parcelles dont plusieurs conseillers sont devenus par la suite propriétaires. », rapporte un média béninois.

Dans leur plaidoirie, les avocats de l’ancien maire Georges Bada ont tenté de convaincre le juge. Ils lui ont signifié que leur client n’est ni vendeur, ni acquéreur dans cette affaire. Selon leur argumentaire, l’ancien maire de Calavi ne se sent guère coupable dans l’affaire.

Par ailleurs, dame Kpohinto dit avoir fait confiance au Chef d’arrondissement central d’Abomey-Calavi, Bernard Hounsou qui l’aurait induite en erreur. « Le CA central Bernard Hounsou ne m’a pas fait le point des parcelles vendues. Pire, il me dit de dire que c’est moi qui ait vendu lorsque la question me sera posée », a-t-elle déclaré. A l’opposé, le CA a contredit la présumée propriétaire.

A.C.C.

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