3e Edition du Grand Prix littéraire du Bénin : Raouf Mama sacré meilleur écrivain de l’année

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(Tanguy Agoï meilleur journaliste littéraire et Ruisseaux d’Afrique distingué meilleure maison d’édition)

Sous l’œil vigilant du ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts Jean Michel Abimbola, les meilleurs acteurs de l’univers livresque béninois, au titre de l’année 2021, ont été récompensés pour leurs œuvres respectives. A la cérémonie officielle marquant leur consécration, ce vendredi 17 décembre, au Palais des Congrès, à Cotonou, étaient aussi présents quelques personnages majeurs de la chaîne du livre.

La passion du livre, de la plume et du micro greffée à la persévérance sont les ingrédients de sa victoire. En inscrivant son nom au palmarès du Grand Prix littéraire du Bénin, Tanguy Agoï devient le premier lauréat de cette distinction individuelle livresque sur l’échiquier national. Pour convaincre le jury et tirer son épingle du jeu, le journaliste de la chaîne de télévision Canal 3 Bénin a dû se mesurer, lors de l’ultime phase de l’épreuve, dans la catégorie Journalistes littéraires, à trois adversaires que sont Esckil Agbo, Fachari Aboudou et Patrick Djossou. Pour le récipiendaire, ce sésame est le fruit d’une avalanche d’efforts consentis depuis fort longtemps. « Ceci représente quatorze années d’expérience », a confié le gagnant du Prix réservé au meilleur chroniqueur littéraire national au public qui, pour le féliciter, l’a couvert d’un tonnerre d’applaudissements. Le lauréat, lors de la même circonstance, outre le trophée qui lui a été décerné, a reçu un chèque d’un million de francs Cfa.  Dans la catégorie du Prix du meilleur éditeur de l’année 2021, d’après le verdict rendu par le jury habilité à départager les concurrents qualifiés pour la finale de la compétition, c’est Ruisseaux d’Afrique qui s’est hissé à la première loge du classement. Cette performance a été notamment matérialisée par un chèque de trois millions de francs Cfa. Pour compléter le podium de cette troisième édition du Grand Prix littéraire du Bénin et former le trio des lauréats, on retient le sacre de Raouf Mama. Sur les dix écrivains parvenus en finale, c’est l’auteur de l’ouvrage intitulé Pourquoi le bouc sent mauvais ? qui est le meilleur écrivain de l’année 2021. A l’instar des deux autres récipiendaires, l’homme de lettres s’est vu octroyer un tchèque. Mais, au soir de vendredi 17 décembre, il était le mieux loti. Car, l’écrivain béninois a engrangé une somme de cinq millions  de francs Cfa. Si les Prix du meilleur éditeur et du meilleur journaliste ou chroniqueur littéraire sont les deux éléments novateurs qui ont agrémenté la compétition littéraire cette année-ci, ont agrémenté cette année-ci, d’autres innovations sont susceptibles de voir le jour dans les années à venir. « On fera mieux l’année prochaine au niveau du ministère en lien avec le comité artistique, touristique et culturel mis en place par le chef de l’Etat. Vous pouvez compter sur nous », a rassuré le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts Jean Michel Abimbola. Mais, il serait aussi intéressant de réserver une place à la couche juvénile. Tel est le souhait de Pascal Okri Tossou, le président du jury ayant départagé les écrivains.

Gineste TOSSOU DEGBE