Membre du parti progressiste Dahoméen depuis 1958 Karim da silva et les sages invitent les Porto-Noviens à soutenir les réformes de Talon

Politique

Le patriarche Karim da Silva et les sages de la ville capitale sont résolument engagés à accompagner le président de la république, Patrice Talon, dans ses réformes. Au nombre des réformes majeurs salués par ledit conseil des sages de la ville de Porto, figure la réformes du système partisan, avec à la clef la formation de grands regroupements politiques. Ceconseil et son président qui autre fois, il y a soixante ans, était déjà membre du bureau national de la jeunesse de l’Union Progressiste Dahoméenne, invitent donc tout naturellement les porto-Noviens à accompagner les réformes du premier magistrat du pays.

Ils en n’ont profité pour leur demander de se rapprocher du conseil pour retirer leurs casquettes. Pour démontrer leur soutien inconditionnel aux deux blocs soutenant les actions du président de la république, le président Karim da Silva et les sages ont posé symboliquement portant une casquette avec les inscriptions, ‘’Progressiste ou Républicain’’ (Voir photo). Saisissant l’occasion de leur soutien aux deux blocs, le doyen des sages de la ville de Porto-Novo, Karim Urbain Da Silva a remercié tous les groupements qui lui apportent régulièrement, jour après jour, leur soutien, depuis sa dernière conférence de presse et les encouragent à persévérer dans le choix qu’ils ont fait de libérer la ville de ses entraves. A le suivre Porto-Novo à trop souffert et il est temps que les vrais fils de la ville s’unissent enfin pour lui redonner ses lettres de noblesse. S’inspirant d’un communiqué du 8 Mai 1958, le patriarche a rappelé que le problème de sigle s’était déjà posé et que ce problème ne date pas d’aujourd’hui. La finalité de toutes ces actions a rappelé Karim da Silva, fut le retour au multipartisme comme plus tard en 1990, la conférence nationale, elle aussi, devrait aboutir. Mais au Bénin a regretté le sage, le multipartisme dans sa forme intégrale, n’a que nuit au pays.Au regard de tout ce passé pas trop réunissant, le doyen des sages de la ville capitale va exhorter les béninois à suivre les réformes du président de la république, Patrice Talon, surtout, lorsqu’il nous invite à un regroupement des partis politiques.

Lire le communiqué originel du 8 mai 1958, et le communiqué retranscrit

Retranscription du Communiqué originel du 8 Mai 1958
A la faveur du congrès de Dakar, dans le cadre de la création en mars 1958 du parti de Regroupement Africain(PRA) Sourou MIGAN APITHY profite de la rencontre pour se repositionner, alors que personne ne l’y attendait. Artisan de la 25ème heure, il n’était pas de la partie au départ de l’initiative, contrairement au FAD et à l’UDD-RDA.
Après les avoir coiffé sur le poteau à Dakar, les partis à l’origine de la création de la PRA, menés par Sourou MIGAN APITHY se retrouveront au sein d’un rassemblement dénommé Parti Progressiste du Dahomey(PPD), sans l’UDD-RDA. Mais ce dernier ne s’avouera pas vaincu et tentera d’invoquer l’objectif du FAD, sans succès.
Au demeurant, des membres UDD convention et RDD feront leur entrée dans le troisième gouvernement d’APITHY de juillet 1958 ce qui va contraindre l’UDD-RDA à l’opposition. C’est dans ce contexte que se tiendra en juillet 1958, le premier congrès du PRA, avec ce que les anciennes colonies de l’Afrique de l’Ouest comptent alors de meilleurs en termes de dirigeants politiques et de personnalités. Fily DABO SISSOKO et Hamadou DIKO du Mali, Léopold Sédar SENGHOR et Mamadou DIA du Sénégal sont au rendez-vous. Djibo BAKARY du Niger traverse la frontière, à la tête d’une caravane de 40 voitures pour répondre également présent ? C’était le la SAWABA…
A la fin du congrès de Cotonou, la tendance est majoritairement pour l’indépendance.
‘’Les jeunes du PPD-PRA, réunis le 8 mai 1958, de 10 heures à 15 heures 30 à la mairie de Porto-Novo, après avoir entendu l’exposé, de M. Grégoire GBENOU, délégué à la conférence de Regroupement des Partis Africains à Dakar le 26 Mars 1958 et les interventions de MM. Ignacio PINTO Secrétaire Général du PPD-RDA et BIOKOU Salomon, Conseiller Territorial PPD-PRA :
1- Approuvent à l’unanimité :
– Le programme minimum élaboré à Paris, par tous les Partis Africains à la première conférence de Regroupement des 15, 16, 17 Février 1958.
– Les conclusions de la seconde conférence de Dakar du 26 Mars au cours de laquelle le RDA, d’accord sur le programme de Paris (question de fond), s’est ensuite raidi sur une question de sigle, (question de pure forme).
– Décident :
– La création immédiate d’une Jeunesse Progressiste Dahoméenne(JPD) Jeunesse du PPD-PRA.
– Procèdent à la désignation d’un bureau provisoire de 14 membres ayant les responsabilités suivantes.
1- Secrétaire politique : Grégoire GBENOU
1- Secrétaire Administratif : Bernard POGNON
2- Secrétaire chargés de l’organisation : Omer GBAGUIDI
Alli TIAMIYOU
2-Secrétaires chargés de propagande : Bouari ADECHOKAN
SuériN’DELI
2-Secrétaires responsables de la Presse : Benoît HOUNSSOU
Urbain da Silva
2- Secrétaires responsables des activités féminines : Emilienne DOSSOU-
YOVO
Madeleine LAYIDE
2-Secrétaires responsables de la trésorerie : Michel BAKINDE
Emile SODJINOU
Les camarades BORNA Bertin et DJOSSOU Donatien, responsables des questions de jeunesse au sein du comité Directeur du PPD-PRA, étant membres de droit du bureau de la Jeunesse Progressiste Dahoméenne.
Ce bureau, après une brève prise de contact, décide de tenir sa première réunion le mercredi 14 mai 1958 à 18h30, à Porto-Novo.
Porto-Novo, 8 Mai 1958
Le secrétaire Politique Le secrétaire Administratif
G. GBENOU B. POGNON

La finalité de toutes ces actions fut le retour au multipartisme comme plus tard en 1990, la conférence nationale, elle aussi, devrait aboutir. Mais au Bénin, le multipartisme dans sa forme intégrale, nous a essentiellement nuit. Et, c’est la raison pour laquelle il faut aujourd’hui prendre en compte tout ce passé, notre passé, et suivre dans son action, le président de la république, son excellence M. Patrice TALON, lorsqu’il nous invite à un regroupement de tous nos partis politiques.
Le progrès de notre démocratie et sa viabilité sont à ce prix.

Communiqué Originel du 8 Mai 1958