« Les discussions ont été cordiales, franches »

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Des responsables de confédérations syndicales ont donné leurs impressions au lendemain de leur rencontre dans l’après-midi de ce mardi avec le Président de la République. « Cette rencontre dont les discussions ont été cordiales, franches », a permis de renouer le dialogue au plus haut niveau, selon le syndicaliste Moudachirou.

Dans un entretien accordé à l’ABP ce mercredi à la Bourse du travail, Nagnini Kassa Mampo, Secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB) a indiqué que la rencontre s’est déroulée comme prévue.
« C’est le Chef de l’Etat qui a planté le décor tout en précisant que cette rencontre ne s’inscrit pas dans le cadre des négociations, mais plutôt pour présenter sa politique de gouvernance », relève-le syndicaliste qui reconnaît que les deux parties n’ont pu retentir quelque chose de concret sur les points de divergence.
Il estime qu’il va falloir intensifier les mouvements de grève pour amener le Chef de l’Etat à écouter réellement les travailleurs.

Selon le secrétaire général de la Confédération Générale des Travailleurs du Bénin (CGTB), Moudassirou Bachabi, la rencontre avec le Chef de l’État avait pour objectif de préparer une sortie de crise.
Elle a permis, précise-t-il, de renouer le dialogue au plus haut niveau et « on a des raisons d’espérer que le gouvernement fasse confiance à ce dialogue et rassure les uns et les autres qu’on peut utiliser cette méthode pour une sortie de crise ».
« Les grèves se poursuivent. On n’était pas allé au palais pour lever les motions de grève. On attend que les différentes rencontres donnent d’abord des effets productifs pour rendre compte à nos bases respectives », a-t-il conclu.
Parlant de la rencontre d’hier, Noël Chadaré, Secrétaire général de la COSI-Bénin, a souligné que les discussions ont été cordiales, franches et que la rencontre s’est déroulée dans une ambiance conviviale, « mais les questions préoccupantes n’ont pas été traitées comme voulu, à part la question de réquisition où un accord a été trouvé ».
Pour lui, il n’y a rien de concret à retentir sur les questions débattues à cette rencontre et il va falloir attendre les autres rencontres avec la commission nationale pour trouver un début de réponse.

« On n’est pas contre les réformes du président mais l’approche de ses réformes est mauvaise », a rappelé M. Chadaré.