Le NIMD s’engage aux côtés des journalistes parlementaires

Politique

S’il n’y a pas de jours où les droits de l’homme ne sont pas bafoués, foulés aux pieds dans nos Etats, la cause majeure de ce constat reste en grande partie la méconnaissance ou l’ignorance des textes relatifs auxdits droits. Si l’on part du prince que nul n’est censé ignorer la loi, la question légitime que l’on est en droit de se poser est de savoir que font les autorités pour la vulgarisation des lois en général et celles relatives aux droits de l’homme en particulier.

Si après le vote, la promulgation par le président de la république et la publication au journal officiel, ces lois sont vulgarisées par les autorités compétentes, cela permettrait aux citoyens de connaître leurs droits et devoirs et les limites de leurs actions. Ce qui n’est pas toujours le cas dans les Etats. C’est donc pour corriger le tir que l’Institut Néerlandais pour la Démocratie Multipartite (NIMD) a organisé du 21 au 22 août 2019 au profit des journalistes du Service de la Communication de l’Assemblée Nationale et de leurs collègues membres du Réseau des journalistes accrédités au Parlement, un séminaire de formation à Grand-Popo sur la connaissance des lois et la vulgarisation des textes de lois adoptés en matière de droits de l’homme au Bénin.
Durant les deux jours qu’a duré le séminaire, les participants ont suivi plusieurs communications dans le but de renforcer leurs capacités en matière de droits de l’homme. Lesdites communications présentées par Me Brice Houssou et Hélène Kounakè sont relatives : aux généralités sur la notion des droits de l’homme, aux sources des droits de l’homme, à la mise en œuvre des droits de l’homme, aux mécanismes de protection des droits de l’homme (mécanismes juridictionnels et non juridictionnels).

Par ailleurs, des outils d’information et de communication sur la législation en matière des droits de l’homme ont été fournis aux participants. Ladite formation a également permis d’étudier quelques cas pratiques relatifs aux droits de l’homme. Il s’agit du rapport du Fajjup et celui de Amnesty International (2017-2018), de quelques décisions rendues en matière de Droit humain au plan régional et national notamment sur les affaires Ajavon, Hinnouho, le droit de grève, l’adultère. Les participants ont été également amenés à répertorier dans certains textes de lois votés par l’Assemblée Nationale, des dispositions qui ont rapport avec les droits de l’homme. Ceci, dans le but de disposer d’une base de données en la matière.
A l’issue des débats qui ont sanctionné ces deux jours de formation, plusieurs recommandations ont été faites aussi bien à l’endroit des participants qu’a l’endroit du NIMD. Pour clôturer en beauté cette formation, des attestations de participation ont été distribuées aux participants par le NIMD.

Rappelons qu’à l’ouverture de ladite formation, c’est le chargé de Projet au NIMD, Landry Faton, qui a pris la parole au nom de Mme Josiane Foundohou, Représentante-pays de NIMD. Il a remercié les participants pour leur présence et n’a pas manqué d’attirer leur attention sur l’importance que le NIMD accorde à ce séminaire dont l’impact est attendu au niveau de l’amélioration des productions de presse des journalistes parlementaires et de leurs collègues du service de communication de l’Assemblée Nationale dans l’interprétation et la vulgarisation des lois votées en matière des droits de l’homme.