La gendarmerie arrête un protecteur spirituel de malfrats opérant sur l’axe Cotonou-Pahou

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Les braquages répétés sur le tronçon Cotonou-Pahou pourraient connaitre une accalmie bientôt. Le protecteur spirituel du gang qui opère sur cet axe vient d’être arrêté par les éléments de la compagnie de gendarmerie de Cotonou.

C’est un exploit sans précédent. Le présumé coupable Barthélémy G. est dans les mailles de la gendarmerie depuis ce mercredi 04 décembre 2013. Il a été arrêté à son domicile à Bazounkpa dans l’arrondissement de Pahou, commune de Ouidah; un luxueux immeuble à étages dans l’enceinte duquel des découvertes macabres. Des ossements humains dont quatre crânes ont été découverts dans l’une des chambres du domicile du protecteur spirituel des malfrats.

D’autres crânes humains (certains étaient frais) enfouis dans la terre ont été aussi découverts. Il y a aussi un couvent où monsieur Barthélemy G. prépare les malfrats avant leur descente sur le terrain pour les braquages. C’est grâce à ces fétiches et autres gris-gris que les hommes sans foi ni loi opèrent en toute facilité. Une fois leur sale besogne réussie, c’est dans ce couvent que le partage du butin se fait. Barthélemy G. s’est enrichie et a construit une maison imposante à Bazounkpa grâce à ce rôle qu’il jouait.

Selon le commandant qui a dirigé l’opération qui a permis de mettre la main sur Barthélémy G., des malfrats arrêtés ont cité le nom de ce dernier. Plusieurs fois, la gendarmerie est allée dans son domicile le manquer. La gendarmerie a décidé de veiller et de faire des rondes autour du domicile du protecteur spirituel des malfrats. Les fétiches qui lui permettent de protéger des malfrats n’ont pas réussi cette fois-ci à le protéger contre les éléments de la gendarmerie. Arrêté, Barthelemy G. affirme que c’est son père qui est le grand boss, mieux le chef protecteur qui lui fournit les fétiches et autres gris-gris. Ce dernier serait originaire du département du Couffo. Il pourrait tomber lui aussi dans les mailles des éléments de la gendarmerie les heures qui viennent. Les hommes du Directeur général de la gendarmerie sont dans l’alerte maximale.

Les découvertes faites au domicile du protecteur spirituel des malfrats ce mercredi amène à s’interroger surtout à propos de la richesse de certaines personnes qui apparemment sont sans une activité professionnelle fixe mais sont des pachas dans la ville de Cotonou et environs. Les personnes du même acabit que Barthelemy G. devraient réfléchir sur leur sort. Cent jours pour le voleur, un jour pour le propriétaire, dit l’adage.