Gbadamassi estime que le consensus est encore possible

Politique

Les députés de la septième législature sont convoqués le vendredi 12 avril à l’Assemblée nationale pour la dernière séance plénière ordinaire de leur mandature. L’honorable Rachidi Gbadamassi pense qu’à cette séance l’espoir d’un consensus pourrait se concrétiser.

L’Honorable Gbadamassi est sorti de son mutisme. Alors que le scrutin législatif est prévu pour le 28 avril prochain et la campagne électorale sera lancée le 12 avril, Rachidi Gbadamassi continue de nourrir l’espoir d’un miracle en ce qui concerne la participation de l’opposition. Il croit qu’un consensus est possible au parlement où les députés sont convoqués pour le 12 avril prochain. « J’admire le courage de l’honorable Guy Mitokpè mais je plains sa jeunesse. J’admire son courage mais je plains sa jeunesse. C’est vrai, aller demander aux populations des 77 communes de se soulever non », fustige Rachidi Gbadamassi. Il pense qu’on pouvait faire autrement ».

« Moi je préfère que nous développions nos énergies pour préserver la paix sociale. Je continue par croire que quelque chose est encore faisable », a-t-il souligné. L’honorable Rachidi Gbadamassi nourrit encore l’espoir que tout n’est pas perdu. Il pense que « Ce n’est pas trop tard, ils peuvent revenir encore parce que le 12 avril nous sommes invités au parlement par le président de l’Assemblée nationale ».
Pour lui, il faut encore garder espoir au lieu de se lancer dans la violence. « Nous allons nous retrouver au parlement pour voir. Nous majorité parlementaire nous sommes disponibles, nous sommes ouverts et peut-être il se pourrait qu’on trouve de consensus pour permettre à tout le monde d’aller aux élections », a-t-il confié.

A.C.C. (Avec S.E.)

Paradoxe dans le message de Gbadamassi

Le paradoxe dans le message de l’honorable Gbadamassi est que le 12 Avril, jour d’ouverture de la première session ordinaire de l’année 2019 de la septième législature coïncide avec l’ouverture de la campagne électorale. La Cena qui déroule déjà son calendrier va-t-elle suspendre ses activités pour, soi-disant, attendre une session de rachat? Ce n’est pas une évidence. Le délai imparti à la classe politique pour dénouer la crise est désormais conjugué au passé.

Improbable volte-face du gouvernement?

La déclaration de l’honorable Gbadamassi, si elle est sincère, appelle des actions de part et d’autres. Après les présidents d’institutions qui ont décidé unanimement que le processus se poursuive, le gouvernement, en son conseil du mercredi 3 avril, s’est inscrit dans la même dynamique. Les mesures idoines sont prises pour contenir les fauteurs de troubles. Et la Cena déroule son calendrier. Le passage des candidats sur les chaines nationales et autres déjà fait. Un revirement de la situation par voie parlementaire sera un miracle. Le gouvernement a tendu la perche aux législateurs. En vain.
Rachidi Gbadamassi tenir ses propos lors de sa rencontre avec les populations de la huitième, ceux qui croient en l’aboutissement d’une telle initiative si, entre temps, elle existait réellement n’auront que leur yeux pour pleurer. Gbadamassi est soit sincère avec sa base à qui il a raconté une histoire à faire dormir debout. Pour quel objectif ? Lui seul saura le dire. Dans l’un ou l’autre des cas, le 12 avril, c’est vendredi prochain. Wait and see !