Deux magistrats béninois lancent un livre

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Deux magistrats, Gilbert Togbonon et Armel Azodogbehou lancent le mercredi 10 décembre leur ouvrage « Devoir de mémoire, les premiers présidents des Cours d’Appel du Bénin » à la salle de documentation de la Cour d’Appel de Cotonou à 15 heures, apprend-on d’une documentation parvenue à notre rédaction.

Gilbert Ulrich TOGBONON est juge au Tribunal de Première Instance de Première Classe de Cotonou. Son collègue Sowhannou Gutemberth Adelain Armel AZODOGBEHOU est juge au Tribunal de Première Instance de Deuxième Classe d’Allada. En raison de leur ingéniosité, les magistrats Gilbert U. TOGBONON et S. G. A. Armel AZODOGBEHOU permettent désormais à tout le monde de connaitre l’historique et l’évolution de la Cour d’Appel de Cotonou tant au plan institutionnel qu’au plan organisationnel ainsi que des Cours d’Appel de Parakou et d’Abomey. L’ouvrage« Devoir de mémoire, les premiers présidents des Cours d’Appel du Bénin », selon les auteurs vient rendre justice à ceux qui ont consenti de lourds sacrifices au niveau des Cours d’Appel pour que règnent la justice et la paix dans notre pays. Il est préfacé par le garde des sceaux, ministre de la justice Valentin Djenontin Agossou.

De cet essai rédactionnel, résument les auteurs, trois (03) principaux éléments peuvent être retenus. Il y a, d’abord, à se rendre compte qu’effectivement, la mort ne fait pas de tous des mortels et l’immutabilité consiste, certainement entre autres, a travailler a une œuvre éternelle. Mieux, il faut célébrer le travail accompli ou la vertu pour les proposer comme repères et inciter les contemporains a mieux faire.
Ensuite dans le cas particulier de cet ouvrage, l’histoire de la Cour d’Appel de Cotonou permet de dégager un élément essentiel qui pourrait apporter une solution durable a la question du personnel a mette a la disposition des juridictions. En effet, il existait un décret qui fixe la composition des juridictions, de sorte que le personnel magistrat minimum qui doit animer un tribunal ou une cour d’Appel était connu et nomme en conséquence.

Enfin, il est possible de dégager le profil du premier Président d’une Cour d’Appel, a partir des témoignages des auxiliaires de justice.
Pour ceux – ci, le bon premier Président de Cour d’Appel doit, au-delà des exigences légales:
– avoir le sens des ressources humaines et la gestion des hommes;
– avoir a cœur son rôle d’administration de la justice;
– organiser la cour d’Appel de façon a obtenir des décisions dans un délai raisonnable;
– avoir fait le siège et le parquet;
– si possible, avoir assure la présidence d’un tribunal: en ce qui concerne la Cour d’Appel de Cotonou, il faut même avoir été Président du Tribunal de Cotonou ou, au moins Juge a Cotonou car, « être juge à Cotonou est même plus qu’être Président de LOKOSSA ou autre ».

Au delà, jouir d’une bonne sante parait évident. Maitre Theodore ZINFLOU propose même un portrait du bon premier Président de cour d’Appel. Celui-ci doit être un peu de Alexandre DURAND et de Yves D. YEHOUESSI pour la tenue des audiences et la vie rangée, un peu de Arsène K. CAPO CHICHI pour constituer la mémoire des décisions et de la graine de Innocent Sourou AVOGNON pour la gestion des hommes. Et Maitre Alexandrine Falilatou SAiZONOU – BEDIE d’ajouter que la Chancellerie peut la même procéder a un sondage avant la nomination du premier Président d’une Cour d’Appel.