Des agents de santé se plaignent de la réouverture des cabinets illégaux fermés

Santé & Culture

Certains agents de santé en règle, exerçant en clientèle privée, dénoncent la réouverture des cliniques illégales, fermés par les autorités du département dans les villes de Bohicon et Abomey notamment, suite à la décision du gouvernement.
Ces professionnels de santé qui ont requis l’anonymat ont informé du mode opératoire de ces cliniques en situations irrégulières, qui ont pour la plupart changé de site.

Ils ont fait remarquer que des indélicats exercent de « manière furtive » à Bohicon et environs, traitant des patients à domicile, avec le matériel de travail dans un kit.
Une situation qui révolte des promoteurs de cabinets en règle. Ils en appellent donc à une veille permanente des citoyens, et souhaitent que les autorités sanitaires prennent la mesure de la situation pour des descentes inopinées et de manière permanente.

Pour réussir cette mission, il importe d’impliquer des promoteurs de centres de santé privés en règle, pouvant aider à repérer les centres clandestins cachés, ont proposé des agents de santé. Une stratégie qui va contribuer à enrayer ce phénomène qui persiste, après plus de quatre mois que l’opération de fermeture des centres de santé privés illégaux a été menée de pied ferme par les autorités dans le département.

Le Docteur Germain Dansi, médecin chef de la clinique coopérative de santé d’Abomey, a pour sa part, proposé d’opter pour d’intenses campagnes de sensibilisation, au sein des communautés, et à l’endroit des agents de santé indélicats, pour un changement de comportement.
Les agents de santé plaignants se disent déterminés, à rendre publique les indications de ces cabinets médicaux clandestins connus, tout en invitant les autorités à la reprise de la lutte.
Notons que des réformes dans le secteur de la santé ont amené le gouvernement béninois, à prendre des décisions, dont l’opération déclenchée pour la fermeture des centres de santé illégaux et contre l’exercice illégal en clientèle privée des agents de santé dans la fonction publique.