Voici l’ultime mise en garde de Karim da Silva à Soglo

Politique

Les propos calomnieux et injurieux de l’ancien président de la république, Nicéphore Soglo, contre la personne du chef de l’Etat, Patrice Talon,ne sont pas du goût du doyen des sages de la ville capitale, Karim Urbain da Silva. Dans une opinion dont la rédaction a reçu copie, Karim Urbain da Silva a tenu à lui faire une énième mise en garde. Cette énième mise en garde au sujet des attaques répétées de cet ancien président sur la personne du président de la république Patrice Talon, est l’ultime, fait remarquer Karim da Silva, doyen des sages de la ville capitale.

L’ultime mise en garde à Nicéphore SOGLO

A propos de l’obligation de réserve d’un ancien président de la république !
Nicéphore Dieudonné SOGLO, connaît-il vraiment les limites de son statut et les devoirs de sa dignité d’ancien président de la République ?
Voilà une question qui ne se pose pas d’ordinaire, la stature d’ancien président de la République étant si grande et sacrée qu’on ne l’imagine pas au ras des pâquerettes, disputant comme un négociant de commerce de la décimale et du contrepoids. Un ancien Président de la République ne peut descendre si bas.
C’est pourtant récemment ce auquel on a assisté en lisant Nicéphore SOGLO à propos du Président de la République actuel à l’extérieur du pays. Quel cas fait-il de l’image de ce pays qu’il dit aimer et qu’il a gouverné jadis ?

Tout d’abord, c’est parce qu’il est un ancien président de la République du Bénin qu’il appartient à ce groupe des anciens chefs d’Etat. Donc, il se doit d’honorer son pays au sein de cet ensemble au lieu de le traîner et si tant est qu’il ignore comment se tenir qu’il copie sur ses pairs, ça lui fera du bien mais qu’il ne donne pas de son pays, cette image-là, à 84 ans.

Ensuite, agir ainsi n’est ni séant, ni responsable. Il ne peut déblatérer à l’étranger sur le président de son pays. Même si la chose peut être intelligible ici, à condition de fermer les yeux sur l’obligation de réserve qui lui incombe, que dire d’une telle légèreté pendant qu’il est en déplacement et que dans l’éventualité où il serait de bonne foi, ce n’est jamais bien de transporter ses problèmes sur la place publique. Je crois, c’est ce que l’on enseigne à tous les enfants avant l’âge adulte. D’où vient-il que Nicéphore SOGLO ait manifestement perdu ce repère élémentaire ? N’a-t-il pas honte ?
Les sages de la ville historique d’Abomey dont il se bombe le torse d’être originaire sans jamais avoir agi comme étant des leurs, ont eu raison ces jours-ci de le rappeler au passé et à l’ordre de la bienséance.
En fait Nicéphore SOGLO n’a qu’un problème avec lui-même, il a négligé de bien éduquer son fils en exil lui passant tous les caprices. Il se vante qu’il ait épousé une parente d’HOUPHOUET-BOIGNY au cours d’un mariage où du reste j’étais le parrain à la Mosquée pour la cérémonie musulmane, est-ce là des choses qui se disent dans un tel contexte, que veut-il que l’enfant comprenne même devenu adulte ?
Et après toutes ces erreurs et fautes, Il devra s’en prendre à qui ? Ce n’est même pas la faute du fils mais la sienne, qu’il rentre dans sa chambre pour y bien réfléchir. L’actuel Président de la République n’a rien à y voir. C’est Nicéphore SOGLO lui-même qui a poussé son fils dans cette situation et il n’est pas le seul béninois.
Nicéphore SOGLO doit savoir qu’il y a un temps pour tout, qu’il y a de grosses vaches, un temps, et des maigres en un autre temps. Gouverner c’est prévoir, disait-il à la Conférence Nationale, quelle application en a-t-il fait dans la gestion de sa famille ? Tout ne va jamais en sens unique. Son fils a besoin d’apprendre maintenant certaines choses de la vie, ainsi vont les choses, pourquoi et au nom de quoi voudrait-il enrhumer et indisposer le pays tout entier à cause de sa propre faute de père qui cause à son fils les déboires d’un temps ?

Il doit rentrer dans sa chambre et bien réfléchir, il trouvera le chemin de l’apaisement en passant peut-être tout au crible de l’autocritique. Il est vrai que les enfants n’écoutent pas toujours leurs parents mais qu’est-ce que cela veut dire que d’avoir seulement deux garçons et de ne pas pouvoir leur apprendre à composer ensemble au point où leur mésentente s’égare sur la place publique ?
Je le dis parce qu’il m’est arrivé d’intervenir entre eux pour les réconcilier. Mais en vain. Si Nicéphore SOGLO avait réussi à bien les éduquer (au lieu de les monter l’un contre l’autre) ils ne se seraient pas affrontés, c’est son échec.
Nicéphore SOGLO a été Président de la République, je l’ai soutenu et n’ai permis à personne de déranger sa sérénité, afin qu’il œuvre tranquillement pour le pays, malgré les coups qu’il m’a donnés dans le dos. J’ai seulement participé à son débarquement, une fois son mandat achevé, en prenant toute disposition nécessaire pour qu’il ne revienne plus au pouvoir.

Aujourd’hui, comme il le disait lui-même autrefois, il faut savoir raison garder.
Que Nicéphore SOGLO laisse le Président de la République travailler en paix et arrête de l’indisposer de façon incessante à la manière d’un roquet ; ce n’est ni intéressant ni marrant pour personne. Qu’il nous dise à quel moment le président KEREKOU son prédécesseur et successeur l’a-t-il indisposé ? Lui ou YAYI ? Il est resté muet pendant tout son mandat de 1991 à 1996 où il est retourné en haut ! Basta !
Dans notre pays les affaires ne se règlent pas sur la place publique, pour avoir été Président de ce pays, il devrait le savoir!
Maintenant s’il le souhaite on peut toujours aller débattre de plusieurs dossiers de sa mandature, à l’étranger, il ferait moins inutilement la roue du paon. Nicéphore Soglo, je viens te faire le rappel de ton écart de langage et de tes propos diffamatoires comme tu en a l’habitudesur la personne de Sanni WABACHA ancien président en exercice du NIGERIA dans l’affaire Ken Sarowiwa où tu es allé déballer au président Français Jacques Chiracsur son lit de malade à Paris. Toi un chef d’Etat, un président en exercice qui part de Washington via Paris et se laisse à cette sale besogne. On te voit tantôt avec d’anciens présidents ou avec d’autres fretins, lancer des propos calomnieux contre le président de ton pays. Où veux-tu en venir ? Je te demande en ce début d’année de mettre immédiatement fin à toutes tes attaques contre le président de la république. Tels sont mes vœux pour toi.

Karim da Silva