Bénin : Tristes évènements à So Ava au Cep et au Bepc 2022

Société

Après l’interpellation d’un directeur pour  fraude au Cep 2022 dans la commune de So Ava, cette localité enregistre une autre triste nouvelle  au démarrage des épreuves de l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), session de juin 2022.

Ce lundi 13 juin, sur toute l’étendue du territoire national, les élèves des classes de 3ème et autres composent à l’examen du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC), session de juin 2022. C’est un démarrage triste de l’examen du Bepc dans la commune de So Ava. Un directeur est décédé  ce lundi matin. Selon les informations, le Directeur du CEG Koussi, représentant la Direction départementale de l’enseignement secondaire technique et de la formation professionnelle Atlantique qui est décédé suite à un malaise.

Selon les précisions de la Direction départementale de l’enseignement secondaire technique et de la formation professionnelle Atlantique, le Directeur du CEG Koussi qui était son représentant devrait faire la supervision dans le centre de So-Ava. Il a succombé suite à un malaise dans la barque. Selon les informations, le Directeur du CEG Koussi, était souffrant. Mais il a tenu à aller en mission. Malheureusement dans la barque, il tremblait et a fait un AVC. Le temps de le conduire dans un centre de santé, il est décédé.

Toujours dans la commune de So Ava, la semaine écoulée, lors de la composition de l’examen du Certificat d’études primaires (CEP), au cours des compositions, un directeur d’école a fait passer une autre personne (un intrus) à la place d’un candidat. La fraude s’est produite dans un centre de composition dans la Commune de Sô-ava. Les surveillants ont découvert le pot aux roses et sollicité des agents de la police républicaine. Appréhendé, le directeur d’école sera présenté devant le procureur dans les jours à venir. Double triste évènement cette année aux examens du Cep et du Bepc dans la commune de So Ava.

Cette année sur le plan national, ils sont 119. 746 inscrits dont 57.708 candidats de sexe féminin, soit un pourcentage de 48,20% et 62.038 candidats de sexe masculin, soit un pourcentage de 51,80%, contre un total de 145.959 l’année dernière, d’où une baisse de 26.213 candidats, qui traduit un taux de régression de 17,96 %.

Dans un message adressé aux chefs de centres, surveillants de salles et autres personnes impliquées dans l’organisation de cet examen, le ministre Yves Kouaro Chabi en appelle à leur conscience professionnelle afin qu’il n’y ait aucune tentative de fraude ou de tricherie organisée lors du déroulement de l’examen.

A.C.C.