Remaniement ministériel dans la continuité au Togo

Afrique

C’est la suite logique des législatives du 25 juillet 2013 : le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, a remanié son gouvernement. Un gouvernement resserré qui ne compte que 26 portefeuilles contre 31 dans la précédente équipe. L’opposition a refusé d’y entrer malgré les appels du pied de la majorité.

C’est la suite logique des législatives du 25 juillet 2013 : le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, a remanié son gouvernement. Un gouvernement resserré qui ne compte que 26 portefeuilles contre 31 dans la précédente équipe. L’opposition a refusé d’y entrer malgré les appels du pied de la majorité.
Reconduit au poste de Premier ministre il y a deux semaines, Arthème Séléagodji Ahoomey Zunu, a rendu mardi 17 septembre au soir une copie sans grande surprise. En effet, l’opposition, l’ANC et la coalition Arc-en-ciel, a refusé d’entrer au gouvernement. Et sans grande surprise, l’UFC de Gilchrist Olympio conserve des portefeuilles, trois au lieu de sept dans la précédente équipe.
Une participation qui s’est décidée dans la douleur. L’UFC a en effet été traversée par une fronde de certains de ses cadres qui n’étaient pas favorables à la participation gouvernementale. Les mauvais résultats obtenus par ce parti aux législatives y étant sans doute pour quelque chose.
Le président garde la main sur la Défense
Unir, le nouveau parti présidentiel, se taille donc la part du lion dans le gouvernement. Mais le président n’oublie pas les barons du parti fondé par son père, le RPT. Ainsi Esso Solitoki, ex-ministre d’Etat, est nommé ministre en charge des Affaires présidentielles.
Les Affaires étrangères reviennent au conseiller diplomatique de Faure Gnassingbé, l’expérimenté Robert Dussey, la sécurité reste aux mains de Yark Damehane. Tandis que la Défense reste, comme c’est le cas depuis 2008, aux mains du président. Le Togo se dote d’un nouveau ministère chargé de la Modernisation de l’Etat, tandis que le ministre des Droits de l’homme, Hamadou Yacoubou, est désormais chargé de mettre en œuvre les recommandations de la célèbre Commission vérité, justice et réconciliation.