Match nul contre la Zambie (2-2) avant la Sierra Leone : Pas de panique, Dussuyer et les Ecureuils doivent tirer les leçons qui s’imposent

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Après 2019, le match amical de juin 2021 face à la Zambie aura permis au Bénin de montrer son vrai visage. Et le score n’a pas varié entre les deux équipes. Deux buts partout entre les Ecureuils et les Chipolopolos et quatre buts marqués sur l’ensemble des deux rencontres. Avant d’affronter la Sierra Leone, Dussuyer et les Ecureuils doivent tirer les leçons qui s’imposent.

Le match amical du 8 juin vient à point nommé. Il aura permis aux deux sélectionneurs de tirer de bons enseignements. Au sélectionneur de la Zambie Milutin Sredojovic, c’est une rencontre qui participe de la construction de l’équipe pour les qualifications de la coupe du monde.

Côté béninois,  les Ecureuils sont en difficulté avec une dernière journée de qualification incertaine. Et psychologiquement, ce n’est pas facile pour les joueurs et l’entraîneur. Le Bénin se prépare en effet pour affronter la Sierra Leone dans un match décisif qui permettra d’obtenir le dernier ticket de la qualification pour la Can 2022 au Cameroun.

Sur l’aire de jeu ce mardi 8 juin, chaque équipe a eu droit à sa mi-temps. Certes les Béninois ont eu le contrôle des 15 premières minutes, ce qui a été soldé par l’ouverture du score, mais les visiteurs, au début crispés, sont sortis de leur engourdissement et marqué deux buts avant d’être rattrapés dans les dernières minutes du match.

Au lendemain du match nul des Ecureuils au Stade de l’Amitié face à la Zambie, Dussuyer devra tirer les leçons et corriger les déchets tactiques et autres. Pas question de paniquer. Dès la semaine prochaine, un autre combat attend l’équipe du Bénin qui a l’obligation de faire la différence face à la Sierra Leone s’il n’entend pas rater une deuxième qualification d’affilée.

Face à la Zambie, le Bénin aurait voulu faire mieux et gagner et avoir un moral haut. Ça n’a pas été le cas. Sans pression, les Chipolopolo ont joué leur jeu. Dans le rang des supporteurs et autres observateurs, ce nul est considéré comme une déception puisque en face, les Zambiens ont très bien joué leur rôle. Il a manqué aux Béninois la créativité et la mobilité. C’est ce qui les attend face à la Sierra Leone. Cette fois ci, il n’y a plus de rattrapage. Le Bénin joue un match couperet et n’a pas le choix.

En football, une équipe ne peut pas toujours bien jouer de la première à la 90e minute. Il va falloir que Dussuyer et ses joueurs se le mettent en tête car ils ont en vue un match mental et physique à disputer.

Face à l’adversaire, les Ecureuils auront à faire beaucoup de mouvements et de déplacements et essayer de concrétiser les occasions en première mi-temps comme en deuxième.

Faut-il remettre en cause le système mis en place de Dussuyer en première mi-temps ? Le sélectionneur français qui a déjà une vingtaine d’années en Afrique devra savoir ce qui n’a pas fonctionné, surtout ce qu’il a mis sur le terrain. Ses joueurs auraient dû mettre plus de dynamisme et de rythme, ce qui a été fait en seconde mi-temps avec les entrées en jeu de Charbel Gomez et Marcellin Koukpo et plus tard de Yohan Roche, l’auteur de l’égalisation. Gomez et Koukpo ont donné un coup de pousse à l’attaque béninoise. Quant à Djiman Koukou, en milieu de terrain, il a apporté plus d’impact physique. Toute chose qui a permis aux béninois de gagner la bataille du milieu de terrain. Et face à la Sierra Leone, il faudra gagner la  bataille du milieu de terrain si le Bénin entend aller au Cameroun. Dussyer devra aussi savoir compter sur son banc de touche. Dussuyer et les Ecureuils ont quelques six jours pour corriger les erreurs.

E.A.T.

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