Les promoteurs des Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur surpris et indignés par les déclarations du Recteur de l’UAC Brice Sinsin

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Les promoteurs des Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur sont surpris et indignés par les déclarations du Recteur de l’UAC Brice Sinsin qui s’est prononcé par rapport aux examens nationaux en licence et en master pour les seuls étudiants des établissements privés d’enseignement supérieur. Ces promoteurs réunis au sein du PEPES n’ont pas caché leur appréciation de la déclaration du recteur de l’UAC Brice Sinsin.

« Les promoteurs des Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur sont surpris et indignés par les déclarations du Recteur de l’UAC que monsieur Dodji AMOUZOUVI a confirmé sur la radio OCEAN FM le jeudi 8 juin 2017.
Leur indignation se justifie lorsque le recteur SINSIN déclare que « En effet, si l’enseignant que nous envoyons doit être payé à 100 F, il faut que 30 F reviennent officiellement et dans la grande transparence à l’UAC ».
Il précise par ailleurs « On leur demande de faire composer les enfants de façon publique à un examen national sur quelque chose qu’ils ont eux-mêmes enseigné et il y a remous ».

Que le recteur SINSIN en soit préoccupé par la collecte de 30F sur 100 F que gagnera chaque enseignant de l’UAC qui intervient dans les Etablissements privés et que, parce qu’il n’a pas pu collecter lesdits 30 F par enseignant, un examen national se justifie pour les seuls apprenants des établissements privés qui ne donnent pas ledit tribut à l’UAC semble poser aux promoteurs d’établissements privés d’enseignement supérieur un problème de moralité.

Ils se demandent si le recteur de l’UAC Brice SINSIN n’est pas tombé dans un piège d’instrumentalisation du ministre de l’enseignement supérieur ?
Mieux monsieur SINSIN a déclaré que « Nous passons tous des examens pour passer d’une année à une autre. On a dit de rendre cela général et national et cela crée un grand tôlé ».

Les promoteurs sont très surpris de ces propos car ils se demandent si Brice SINSIN est dans le même système LMD adopté au Bénin depuis 2010 par le Décret 2010-272 du 11 juin 2010 et dont l’Arrêté d’application 2012-710 du 31 décembre 2012 portant organisation de la Licence dispose en son article 4que « La Licence est composée de six semestres d’enseignement apprentissage et d’évaluation numérotés de 1 à 6……… Un semestre équivaut à 30 crédits ».
L’Article 20 dispose que « …..Le contrôle des apprentissages est organisé sous forme de contrôle continu et/ou terminal. L’examen terminal se déroule à la fin du semestre ».

De ce qui précède, il se dégage que le recteur SINSIN est totalement en déphasage avec le système LMD adopté par notre pays et à ce niveau de responsabilité, c’est plutôt inquiétant pour l’avenir de la jeunesse.
La surprise est d’autant plus grande que l’Arrêté 2012-710 du 31 décembre 2012 a été paraphé par le même recteur SINSIN qui vient déclarer tout le contraire des dispositions dudit Arrêté.

Au demeurant, les promoteurs tiennent à rappeler au recteur SINSIN qu’on ne passe plus d’examens pour passer d’une année à l’autre car le LMD est un système semestrialisé et chaque semestre est validé avec 30 Crédits. C’est l’Article 23 de l’Arrêté 2012-710 du 31 décembre 2012 qu’il a paraphé lui-même qui en a disposé ainsi « Un semestre est validé si toutes les Unités d’Enseignement le composant sont validées ».

Les promoteurs recherchent encore les motivations qui ont pu conduire le recteur SINSIN à faire des déclarations aussi graves tant pour sa qualité de professeur titulaire qui devrait avoir une attitude universitaire et scientifique face à un problème de respect des normes et des principes que pour la rumeur d’instrumentalisation dont certains de ces collègues l’accuseraient déjà relativement à ses déclarations qui ont servi de centre d’intérêt pour un monologue dont l’acteur principal était monsieur Dodji AMOUSSOUVI sur OCEAN FM.

Par ailleurs si tant est que le recteur SINSIN approuve les examens nationaux de licence et de master, pourquoi la proposition de l’organiser tant pour les établissements publics que privés a été rejetée avec véhémence à l’UAC ?
Maintenant que le recteur a déclaré «moi je ne vois pas ce qui a de mal. Pas du tout d’ailleurs »à l’organisation des examens dits nationaux, lorsque le ministre ATTANASSO aura réussi son passage en force, alors tous les étudiants du public et du privé devront se présenter auxdits examens et le peuple appréciera les résultats.

Le Patronat des Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur (PEPES)