Suite aux propos de panafricanistes au Niger : Le porte-parole du gouvernement répond à Kemi Seba

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Au Bénin, les derniers propos de l’activiste Kemi Seba suscitent des réactions au sein de l’opinion publique. Après un imam, Bertin Koovi, membre du parti Bloc Républicain, et plusieurs Béninois, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a réagi. Le Sgg/a et porte-parole du gouvernement classe les dernières déclarations de Kemi Seba dans le registre d’une « nouvelle campagne de destruction et de déstabilisation du Bénin».

Les différentes déclarations de Kemi Seba sont juste le fruit de son imagination, selon le porte-parole. En réponse aux propos de Kemi Seba le Secrétaire général adjoint du gouvernement répond : « Elle fait rire, cette accusation», dit-il. Wilfried Léandre Houngbédji recommande au panafricaniste de changer de «lame».

« Il a inventé la présence de légionnaires français dans l’armée. Il faut vraiment qu’il nous montre les légionnaires noirs français », demande Wilfried Léandre Houngbédji.

« L’armée française a engagé des légionnaires, noirs de peau…»

Lors d’une sortie médiatique effectuée à Niamey, le panafricaniste Kemi Seba , de son vrai nom Stellio (Stélio) Gilles Robert Capo Chichi, né le 9 décembre 1981 à Strasbourg,  militant suprémaciste noir et panafricain franco-béninois, a accusé la France et le Bénin. « L’armée française a engagé des légionnaires, noirs de peau, qui se font passer pour des militaires béninois et qui forment une partie de la population qu’ils ont réussi à manipuler, à instrumentaliser et à faire croire que l’ennemi, c’étaient des pays qui, comme par hasard, s’opposaient à l’influence française. Des pays comme le Niger, des pays comme le Mali, des pays comme le Burkina Faso», a déclaré Kemi Seba. Des propos qui ont suscité polémique et indignation des populations.

Il faut faire la différence entre Talon et le Bénin

Réagissant aux propos tenus par le panafricaniste à Niamey, Bertin Koovi, demande à Kemi Seba de penser au Bénin. «C’est l’honneur du Bénin qui doit être révolté. On peut ne pas aimer Talon, mais, il faut s’en tenir à l’essentiel qu’est la nation béninoise », a fait savoir monsieur Koovi,  membre du parti bloc républicain lors de sa sortie médiatique à Azalaï Hôtel de Cotonou. Selon Koovi, ceux qui font la lutte contre Talon devrait faire la différence entre la personne du président et le Bénin qu’il dirige.

« …ils croient qu’être panafricaniste c’est de faire le théâtre…»

Quant au député Lazare Sèhouéto, il s’était prononcé sur les mouvements panafricanistes et ceux qui les dirigent avant la sortie de Kemi Seba. « Nous voilà assaillis de toutes parts par des pseudos réflexions dites panafricaniste qui fleurissent sur la pauvreté des idées, la pauvreté matérielle, la pauvreté morale…et tout le monde est panafricaniste et ils croient qu’être panafricaniste c’est de faire le théâtre qui se passe au Burkina Faso,…ce qui se fait au Mali ou au Niger», a déclaré Lazare Sèhouéto du parti Union progressiste pour le Renouveau lors d’un débat organisé par l’Institut des Artisans de Justice et de Paix, Chant d’Oiseau de Cotonou (Iajp/Co) autour du thème : «L’Économie mondiale et les défis de la coopération internationale dans les pays africains».

A.C.C.

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