Le ministère de l’intérieur rejette d’autres dossiers de candidatures

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Les législatives de 2019 approchent à grands pas. Les partis politiques s’activent. Suite à des erreurs constatées dans la constitution des dossiers de candidature, le ministère de l’intérieur et de la sécurité publique vient de procéder après examen, au rejet de plusieurs dossiers de candidature pour non-conformité, apprend-on.

Il n’y a pas deux sans trois. Après les dossiers des partis politiques Union Progressiste et Bloc Républicain, le ministère de l’intérieur et de la sécurité publique a aussi rejeté plus d’une dizaine de dossiers de candidatures pour le compte des élections législatives du 28 Avril 2019. L’information a été relayée sur Radio « Océan FM », ce mardi. Les partis politiques dont les dossiers de candidature sont rejetés sont de la mouvance présidentielle tout comme de l’opposition, informe la même source.

Selon l’information relayée, il est reproché aux partis politiques concernés par ces rejets de dossiers d’avoir transmis des dossiers contenant plusieurs erreurs. Au ministère, une source qui a requit l’anonymat explique que les erreurs sont de plusieurs ordres et ont trait aux casiers judiciaires ou à d’autres pièces comme les attestations de résidence.
Certaines attestations de résidence ont été rejetées, expliquent les mêmes sources, parce qu’elles ont été établies dans un arrondissement dans lequel, les titulaires n’habitent pas.

Par ailleurs, d’autres dossiers ont été rejetés parce que des partis politiques ont inscrit des mineurs comme membres fondateurs.
Ces partis politiques dont les dossiers ont été rejetés, disposent encore de quelques semaines, pour se conformer aux dispositions de la nouvelle charte des partis politiques dont l’application sur le terrain, constitue un véritable casse tête pour les formations politiques. De sources concordantes, les partis politiques ont l’obligation de réunir au total 1115 membres soit 15 dans chacune des 77 communes que compte le Bénin. Les prochains jours nous édifieront sur le sort de chaque formation politique à moins de trois mois des élections législatives.