Exposition «Le Bénin en Majesté à Nantes en France»  : Le Gouvernement révèle le génie des artistes béninois 

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Le Bénin en Majesté, c’est l’exposition d’art  contemporain qui présente à Nantes en France, un regard moderne sur le Bénin à travers des œuvres d’une vingtaine d’artistes africains réunis autour d’Yves Apollinaire Pédé, jusqu’au 15 juillet prochain. C’est une initiative de Monsieur Jean-Yves Augel, curateur et collectionneur d’art africain que le Gouvernement béninois accompagne. Il n’est point besoin de rappeler que le Gouvernement a opté depuis l’exposition Art du Bénin d’hier et d’aujourd’hui, de révéler le génie des artistes d’hier et d’aujourd’hui. 

Le vernissage a connu une affluence record à Nantes, avec la présence d’une délégation béninoise conduite par la Conseillère technique aux arts du Ministre en charge de la culture, Mme Carole Borna, et des autorités de la partie Française. Des béninois vivant à Nantes et dans les environs, les représentants des associations et services culturels nantais  travaillant déjà avec le Bénin, les responsables de l’Ecole de Design de Nantes et Mme Camille Bloc représentant la Galerie VALLOIS étaient également de la partie, il y a quelques jours.

La délégation béninoise a également pris part à plusieurs tables rondes et conférences qui ont porté sur la culture et le patrimoine comme leviers de croissance au Bénin, et l’art contemporain : entre tradition et modernité. Une occasion propice que la délégation a saisie pour révéler le potentiel artistique du Bénin, le génie des artistes et partant, donner un avant-goût de tout le packaging touristique qu’offrira très bientôt la destination Bénin.

La royauté, l’esclavage, les divinités Vodun…

Le Bénin en Majesté trouve la raison de son intitulé dans le travail d’Yves Apollinaire Pédé. Autour de lui, une vingtaine d’artistes majeurs majoritairement béninois, sont entrés en résonance autour de plusieurs thèmes d’inspiration : la royauté, l’esclavage, les divinités Vodun, etc. On reste subjugué par les sculptures en bois de mérina grand format de Dominique Zinkpè, dont son parasol royal aux éléments suspendus qui traite de la gémellité. Pendant ce temps, Julien Sinzogan dépeint des esclaves qui s’envolent libres sur des toiles riches en couleur. Une centaine de compositions en tissu, qui rivalisent de formes et couleurs, illustrant autant d’histoires, tout en conservant leur fondement historique.

Les artistes exposés sont Edwige Aplogan, Pascal Avokpo, Bruce Clark, Catherine De Clippel, Euloge Glèlè, Amidou Dossou, Kifouli Dossou, Wabi Dossou, Eloi Lokossou, Cyprien Tokoudagba, Prince Toffa, Nathanaël Vodouhè, Eric Bottero, Anthelme Lokossou, William Adjété Wilson, Gratien Zossou, Chares Placide, Julien Sinzogan et Dominique Zinkpè.

Ils ont tous témoigné de la richesse artistique et historique du Bénin, en lien avec les traditions et la symbolique, de la période précoloniale jusqu’à nos jours. Ils n’ont pas manqué d’exprimer leur joie de voir leur côte monter en hausse grâce aux différentes scènes internationales sur lesquelles le Bénin est présent désormais.

Avec S.E.