La cour constitutionnelle a examiné, jeudi 14 mars 2024, les recours déposés contre le code électoral modifié semaine dernière. La loi modifiant et complétant ledit code a été déclarée conforme à la constitution en toutes ses dispositions par les sages. Si l’opposition n’a pas pu digérer cette décision de la cour et annonce des poursuites judiciaires, le gouvernement, par contre, à travers son porte-parole, Wilfried Houngbédji invite toutes les parties prenantes à prendre acte de la décision et à passer à autre chose.
La loi modificative et complétive portant code électoral votée à l’Assemblée Nationale le 5 mars dernier, a été déclarée, en toutes ses dispositions, conforme à la constitution par les sages de la cour constitutionnelle ce jeudi 14 mars 2024. « La procédure de la cour s’est menée de façon publique et contradictoire », a déclaré Wilfried Houngbédji, porte-parole du gouvernement. Selon lui, s’il y a encore de polémiques autour de la décision de la cour constitutionnelle, c’est parce que « les querelles politiciennes sont ce qu’elles sont ». Le secrétaire général adjoint du gouvernement demande au parti de l’opposition d’éviter tout autre commentaire autour de la décision de la cour car, « quand on a perdu, on s’incline quand on est démocrate », a-t-il affirmé.
Selon le porte-parole du gouvernement, l’heure n’est plus aux critiques et aux commentaires. C’est donc le moment pour les partis politiques de tracer des stratégies pouvant leur permettre de mieux se rapprocher du peuple. « Tout démocrate doit comprendre que la cour constitutionnelle qui est l’arbitre du jeu vient de sonner la fin de la partie et il faut qu’on pense à passer à autre chose. La loi demande à tous les partis d’aller travailler sur le terrain, de se renforcer », a conclu le Sgag, Wilfried Léandre Houngbédji sur Canal 3 Bénin.
F KOUWAFIN
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« La cour a sonné la fin de la partie et il faut passer à autre chose »
