L’Ong « Défense Sans Frontières » née pour un combat

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«…Je veux vous servir pour un monde juste et équitable. C’est pour cela que j’ai décidé de mettre sur pieds une ONG dénommée ’’Défense Sans Frontières’’ (DSF-ONG) », explique t-elle dans un entretien. DSF-ONG a pour objectif de « désengorger les prisons des détenus accusés injustement et à veiller à l’insertion professionnelle puis sociétale des anciens détenus ». La responsable en question, c’est Christhelle Dossi HOUNDONOUGBO. La particularité ici, DSF-ONG a un site de partage d’expérience et d’information. La première question qui saute à l’œil, pourquoi Christhelle Dossi HOUNDONOUGBO a-t-elle créé une Ong ? Elle explique. Lisez plutôt.

« Vous vous sentez opprimé(e) s, vous vous sentez injustement accusé(e)s, vous êtes témoin d’une injustice, vous avez envie de mener un combat juste dans votre domaine, venez désormais vers l’ONG ’’Défense Sans Frontières’’, une Organisation Non Gouvernementale apolitique et à but non lucratif, chargée de désengorger les prisons du monde de leurs pensionnaires innocents, des victimes d’erreurs judiciaires, par la fourniture d’une assistance-conseil juridique, par la contribution à l’insertion des anciens détenus dans la vie socioprofessionnelle à l’aide de formations et d’activités génératrices de revenus, par la vulgarisation des textes de lois méconnus par les citoyens et par la salubrité au sein du milieu carcéral. Ensemble, nous serons plus forts ! L’Ong ’’Défense Sans Frontières’’ a besoin de vous pour un combat. Sa responsable a besoin de vous pour lutter contre l’injustice dans le monde.

«…Je veux vous servir pour un monde juste et équitable. C’est pour cela que j’ai décidé de mettre sur pieds une ONG dénommée ’’Défense Sans Frontières’’ (DSF-ONG) », explique t-elle dans un entretien. DSF-ONG a pour objectif de « désengorger les prisons des détenus accusés injustement et à veiller à l’insertion professionnelle puis sociétale des anciens détenus ». La responsable en question, c’est Christhelle Dossi HOUNDONOUGBO. La particularité ici, DSF-ONG a un site de partage d’expérience et d’information. La première question qui saute à l’œil, pourquoi Christhelle Dossi HOUNDONOUGBO a-t-elle créé une Ong ? Elle explique. Lisez plutôt.


« Pourquoi créer une ONG ? »
, « Pourquoi te mettre encore cette pression ? », « Tu ne penses pas que tu dois vivre ta vie et oublier les autres ? », « Tu ne vois pas que tu vas encore t’attirer des regards, négativement ?» Telles ont été les préoccupations de certains amis et proches quand j’ai décidé de me lancer dans cette aventure. Je le reconnais, je suis une personnalité publique, mais ma fonction ne m’interdit pas de me mettre à la disposition du peuple et des citoyens de mon pays, qui ont besoin de moi. Ma philosophie de vie m’impose un certain nombre de sacrifices. « Heureuse de vous servir », lirez-vous à l’entrée de mon bureau. Cette philosophie, je me l’approprie. Vous avez tous été informés de mon passage à la prison civile de Cotonou. A tort ou à raison, chacun en a fait ses choux gras, qu’on soit du quatrième pouvoir, de la fonction publique, du secteur privé ou de la société civile. Chacun a interprété à sa manière ce fameux événement que certains ont qualifié d’« Affaire Houndonougbo ». En tant que personnalité publique, je pressentais comment fonctionnait la justice de mon pays. J’ai été encore plus imprégnée de la réalité du milieu carcéral, pour avoir été victime, pour les uns et, persécutrice, pour les autres.

Comme je vous le disais, j’ai connu la prison. Plus précisément, pendant 91 jours. Alors que j’étais en train de vivre un événement qui rend toute femme heureuse. Un événement que toute femme voudrait vivre. Un événement que toute une famille attendait. Vingt-et-un jours après cet événement heureux survint ce coup de tonnerre.
J’ai donc décidé de faire face à la situation. Dans ma cellule, bien que je fusse une prisonnière privilégiée, j’ai compris qu’il valait mieux vivre ce qu’ont vécu les autres, parfois, que de le lire, qu’il valait mieux vivre certaines choses pour éviter que les autres n’en soient plus victimes. J’ai beaucoup lu sur Nelson Mandela. J’ai abondamment suivi des documentaires sur lui mais, jamais je n’allais ressentir cette chair de poule après sa mort, si je n’avais pas vécu ce bref passage à la prison civile de Cotonou.

« Les grands hommes ont une histoire », dit-on, et, je crois que je suis en train d’avoir la mienne. Je porte les séquelles de l’injustice, que dis-je, de la justice. J’ai constaté que l’univers carcéral regorge assez d’innocentes victimes d’erreurs judiciaires que de vrais coupables, d’innocents en attente de leur verdict, de victimes voyant encore très loin l’avenir, un espoir plutôt brumeux.
Le 13 mars 2013 est une date mémorable dans ma vie ! En premier lieu, elle est celle de l’anniversaire des 14 ans de décès d’un icône de notre pays, je veux nommer Monseigneur Isidore de Souza. Ensuite, c’était le plein temps pascal et le jour de l’élection du nouveau Pape, François 1er ! Les résultats de son élection et son nom étaient publiés en même temps que le Régisseur de la prison civile de Cotonou signait mon papier de sortie.
Son seul mot : « Madame, c’est une grâce ! François 1er, le Pape des pauvres, le Pape des persécutés, le Pape des affamés, a été élu, et c’est ce jour que vous sortez de prison ; c’est une grâce, c’est une bénédiction ». Ces paroles et ces faits marquants ont fait naître en moi une envie soudaine : aider « les sans voix » à sortir de ce gouffre.

C’est pourquoi, mes sœurs, mes frères béninois, les zémidjans, les racoleurs de gares, les petites et grandes vendeuses de tomates arrangées, les infirmiers et les infirmières, les couturiers et les couturières, les coiffeurs, les coiffeuses, les brodeurs, les brodeuses, les enseignants et les enseignantes, les travailleuses de sexe, les souteneurs, les policiers et les policières, les militaires, les vendeuses de divers dans les ruelles du Bénin, j’ai besoin de vous, les écrivains, les hommes de plume de tous ordres, les engagés politiques, les personnes ressources de la société civile, les syndicalistes, les mouvanciers, les opposants, les équilibristes et les opportunistes politiques, les femmes et les hommes à la recherche d’un travail, les chômeurs, les écoliers, les élèves, les lycéens, les étudiants, les enfants, les nouveau-nés, les personnes âgées, les bandits, les gangsters, les divorcés sociaux, les déclassés, j’ai besoin de vous pour un combat ! J’ai besoin de vous pour lutter contre l’injustice dans le monde. J’ai besoin de vous pour me mettre à votre service. Je veux vous servir pour un monde juste et équitable. C’est pour cela que j’ai décidé de mettre sur pieds une ONG dénommée ’’Défense Sans Frontières’’ (DSF-ONG).
Vous vous sentez opprimé(e) s, vous vous sentez injustement accusé(e)s, vous êtes témoin d’une injustice, vous avez envie de mener un combat juste dans votre domaine, venez désormais vers l’ONG ’’Défense Sans Frontières’’, une Organisation Non Gouvernementale apolitique et à but non lucratif, chargée de désengorger les prisons du monde de leurs pensionnaires innocents, des victimes d’erreurs judiciaires, par la fourniture d’une assistance-conseil juridique, par la contribution à l’insertion des anciens détenus dans la vie socioprofessionnelle à l’aide de formations et d’activités génératrices de revenus, par la vulgarisation des textes de lois méconnus par les citoyens et par la salubrité au sein du milieu carcéral. Ensemble, nous serons plus forts !

Sur ce blog, nous aurons ensemble à partager nos expériences à travers diverses rubriques. La rubrique « Votre expérience nous intéresse ». Un citoyen, peut-être, vous, aura à raconter, en 1.000 mots, son parcours carcéral ou sa mésaventure avec la justice. Nous nous chargeons de garder l’anonymat en ce qui le concerne et de publier cette histoire, pour éviter aux autres citoyens du monde de pareilles situations. La rubrique « Dites-nous, Commissaire … » vous permettra de mieux comprendre le fonctionnement des commissariats et les prérogatives des commissaires de police. De leur côté aussi, les inspecteurs de police occupent, aujourd’hui, une place prépondérante dans notre société. C’est pourquoi, nous leur avons consacré la rubrique « 1h avec un IP ». A travers celle- ci, nous voulons que les citoyens, que vous êtes, connaissiez les dispositions à prendre dès lors que vous êtes interpellé(e)s par la justice. Les lois n’ont pas été épargnées dans notre programme. Ainsi, nous avons pensé à la rubrique « Comprendre les lois ». Elle vous permettra de mieux comprendre, grâce à un spécialiste, les textes régissant la législation béninoise. Par ailleurs, un clin d’œil spécial sera fait, mensuellement, à des personnalités qui ont marqué l’histoire du monde, à travers la rubrique « Image du mois ». Et, quotidiennement, nous serons de cœur avec vous, par une autre : « Pensée du jour ». Nous serons présents sur le terrain avec nos différentes activités, dans la droite ligne de l’objectif principal de DSF-ONG qui vise à désengorger les prisons des détenus accusés injustement et à veiller à l’insertion professionnelle puis sociétale des anciens détenus.

Notre aventure ainsi relatée se rapprochera des problèmes quotidiens de chaque citoyen et de chaque citoyenne. Votre cause est la nôtre et notre cause est la vôtre. Nous n’avons qu’à en saisir l’opportunité. Ne regardez pas la tête de X ou de Y mais profitez de cette opportunité et faites-en jouir vos amis et vos proches. Rejoignez-nous pour le combat, les amis(es). Devenez membres de l’ONG sans condition et, ensemble, soyons forts. Lisez-nous sur notre blog : dsfong.over-blog.com, rejoignez-nous sur notre page Facebook : défensesansfrontieres, et sur tweeter : dsfongjusticemo ; invitez vos amis à nous rejoindre. Ecrivez-nous pour les différentes préoccupations liées à nos objectifs, à l’adresse mail : dsfong.justicemonde@gmail.com.

Si vous avez des préoccupations personnelles et urgentes, composez le (00229) : 98 30 76 42 ou (00229) 61 41 01 43. Vous pouvez aussi nous écrire par notre boite postale : 09 BP 810. Je voudrais, en outre, appeler à collaboration les différentes associations et ONG nationales et internationales, pour une synergie d’actions. Je lance aussi un appel à soutien à toutes les entreprises, les organisations nationales et internationales, à toute personne de bonne volonté.
C’est le lieu de remercier tous ceux qui ont été là pour moi, pendant cette épreuve qui relevait d’une mission de Dieu. Je remercie tous ceux qui travaillent dans l’ombre pour l’ONG et vous demande à tous de nous rejoindre pour la cause.
Nul n’est au-dessus de la loi ! Nul n’est heureux tout seul ! Et que l’aventure commence ! Je vous remercie ».

Christhelle Dossi HOUNDONOUGBO