L’Ong Alcrer condamne et exige de sévères sanctions

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Dans le cadre de son combat pour la défense et le respect des droits fondamentaux de la personne humaine au Bénin, l’ONG ALCRER a appris avec stupéfaction, indignation et révolte les actes barbares de brimades et d’humiliation infligés par un officier de l’armée béninoise et plus précisément de la Garde républicaine à de jeunes adolescents sur la base de soupçons de vol en les dénudant et les liant à un arbre en signe de punition

Communique de presse de l’ong Alcrer

Dans le cadre de son combat pour la défense et le respect des droits fondamentaux de la personne humaine au Bénin, l’ONG ALCRER a appris avec stupéfaction, indignation et révolte les actes barbares de brimades et d’humiliation infligés par un officier de l’armée béninoise et plus précisément de la Garde républicaine à de jeunes adolescents sur la base de soupçons de vol en les dénudant et les liant à un arbre en signe de punition.
Ces traitements d’une période révolue, constituent de graves et flagrantes violations des droits humains et ne sauraient laisser indifférente l’ONG ALCRER qui s’investit depuis une vingtaine d’années à défendre les droits des couches les plus vulnérables de la société béninoise.
Aussi, prenant appui sur la Constitution du 11 décembre 1990 dont les articles disposent clairement :
– Art. 15 : « Tout individu a droit à la vie, à la liberté, à la sécurité et à l’intégrité de sa personne » ;
– Art. 17. « Toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public durant lequel toutes les garanties nécessaires à sa libre défense lui auront été assurées… »
– Art. 18. « Nul ne sera soumis à la torture, ni à des sévices ou traitements cruels, inhumains ou dégradants » ;
L’ONG ALCRER félicite le Chef de l’Etat pour sa prompte réaction dans ce dossier et encourage la justice à prendre appui sur l’article 19 de la loi fondamentale qui dispose : « Tout individu, tout agent de l’Etat qui se rendrait coupable d’acte de torture, de sévices ou traitements cruels, inhumains ou dégradants dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions, soit de sa propre initiative, soit sur instruction, sera puni conformément à la loi… » pour une application rigoureuse de la loi à l’encontre de l’auteur de cette éloquente illustration des abus auxquels continuent d’être exposés nombre de citoyens béninois au quotidien et à l’abri des regards.
Pour sa part, l’ONG ALCRER s’engage à prendre toutes les dispositions pour que cette affaire qui interpelle tous les défenseurs des droits de l’homme et ternit gravement l’image de notre pays en matière de respect des droits de l’homme, connaisse l’aboutissement prévu par les lois.
Le Président,
Martin ASSOGBA