Il n’y avait que 1.000 FCFA dans le sac de la victime, selon la police

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Les malfrats ont encore fait parler d’eux ce mardi matin. Est-ce pour souhaiter une bonne arrivée au nouveau ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, Houessou, et défier l’opération Djakpata ? Le braquage manqué a eu lieu dans une banque de la place située à quelques encablures de la résidence du chef de l’Etat béninois, Boni Yayi, à Cadjehoun à Cotonou.

Les malfrats ont encore fait parler d’eux ce mardi matin. Est-ce pour souhaiter une bonne arrivée au nouveau ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, Houessou, et défier l’opération Djakpata ? Le braquage manqué a eu lieu dans une banque de la place située à quelques encablures de la résidence du chef de l’Etat béninois, Boni Yayi, à Cadjehoun à Cotonou.

Selon le commissaire adjoint de la ville de Cotonou, Gaudens Sebo, les deux hors la loi ont tiré sur une dame arrivée à la banque pour des opérations. Ils lui ont arraché son sac qui contenait un chéquier, un trousseau de clé et certains objets de peu de valeur. Après avoir arraché le sac, les deux malfrats ont pris la tangente.

La dame blessée a été admise à l’hôpital. Sa vie est hors de danger, selon le commissaire Gaudens Sebo. Il a précisé que la banque n’était pas gardée par la police, ni la gendarmerie, ni les militaires. Elle est gardée par des éléments d’une sécurité privée. La banque n’aurait pas aussi vite alerté la police à travers son système de vidéosurveillance.
Selon une source policière, la victime aurait affirmé avoir dans le sac, outre les objets cités supra, un billet de 1.000 FCFA.
Après ce braquage manqué, la police a mis en place un système de sécurité sur les sites de toutes les banques de Cotonou. Ce mardi, on pouvait constater la présence de deux policiers devant la banque visitée par les malfrats, sise non loin de la résidence privée du chef de l’Etat béninois, Boni Yayi. Plus d’infos dans notre parution, version papier, de ce mercredi.
Ce braquage manqué intervient une semaine après la prise de fonction du nouveau ministre de l’intérieur, de la sécurité publique, François Houessou. La sécurité est renforcée dans la ville de Cotonou depuis le démarrage de l’opération Djakpata, une opération dont l’objectif est de traquer les malfrats jusqu’à leur dernier retranchement. Seulement, ces hors la loi font parler toujours d’eux à travers des braquages manqués. Le dernier en date a eu lieu au marché Missebo à Cotonou. Des malfrats d’origine nigériane ont attaqué un commerçant libérien sans pouvoir emporter le butin qu’ils espéraient obtenir de lui. Ils ont tiré sur le pare-brise de son véhicule avant d’être mis en déroute à l’arrivée de la police. Le commissaire adjoint du commissariat de Cotonou, Gaudens Sebo avaity dès lors promis de mettre la main sur les auteurs de ce braquage manqué. Pour l’heure, c’est le statu quo. Le braque manqué de ce mardi à Cadjehoun à Cotonou relance le problème de l’insécurité à Cotonou, une semaine après la prise de fonction des nouveaux membres du second gouvernement de Boni YAYI II.