Abou Seidou, Greffier en chef du Tpi de Cotonou, élu président

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L’Union nationale des officiers de justice et assimilés du Bénin (UNOJAB) a été portée, sur les fonts baptismaux, ce mercredi 18 mars à la faveur d’un congrès constitutif qui a eu lieu à la Cour d’appel de Cotonou. Abou Seidou, Greffier en chef du Tpi de Cotonou, est élu président de l’Union.

C’est un homme de dialogue qui fait beaucoup pour le développement de la justice béninoise qui est élu à la tête de l’Unojab. Ce nouveau-né du monde syndical a pour mission de défendre et de conserver les droits et les acquis des travailleurs. L’Unojab est aussi née pour « améliorer les conditions de vie et de travail et privilégier le dialogue social, les voies de négociation et instaurer un climat d’échanges pacifiques sérieux et respectueux vis-à-vis des partenaires et en particulier du Gouvernement sur les différents points de revendication afin d’éviter les sempiternels bras de fer et la paralysie totale des cours et tribunaux », informe le président du comité d’organisation, Abou Séidou, greffier en chef au tribunal de première instance de première classe de Cotonou.

Les membres de l’Unojab entendre aussi à travers cette Union «défendre, sauvegarder et protéger les droits des justiciables afin que ceux-ci aient effectivement accès à la justice et que le principe de la continuité du service public soit une réalité à la justice ».
Cette Union nationale va s’atteler à respecter les dispositions légales relatives aux droits des justiciables selon les dispositions de l’article 8 de la constitution du Bénin pour qui « la personne humaine est sacrée et inviolable, a indiqué Abou Seidou. Il ajoute que l’Etat a l’obligation absolue de respecter la loi fondamentale et de la protéger. Il lui garantit un plein épanouissement. A cet effet, il assure à ses citoyens l’égal accès à la santé, à l’éducation, à la culture, à l’information, à la formation professionnelle et à l’emploi ».

Pourquoi un nouveau syndicat ? A cette préoccupation, la réponse du Greffier en chef du Tpi du tribunal de première instance et de première classe de Cotonou se fait clair. « La naissance de l’Unojab, loin d’être perçue comme un syndicat de trop, annonce plutôt le triomphe de la démocratie béninoise et la pluralité syndicale qui n’est rien d’autre qu’une expression de celle-ci », répond le greffier en chef, Abou Séidou.
« Je souhaite bon vent au nouveau syndicat », a laissé entendre le directeur de cabinet du ministre de la Justice, Sagbo Dénis Ogoubiyi, après avoir souhaité que le syndicat naissant soit ouvert au dialogue.
L’ouverture de ce congrès constitutif a été faite en présence des représentants de la Confédération des organisations syndicales indépendantes (COSI), la Centrale des syndicats autonomes (CSA) et la Confédération générale des travailleurs du Bénin (CGTB).
Les participants à cette rencontre ont élu le bureau exécutif national de l’union après l’adoption des textes constitutifs. Et c’est Abou Seidou, Greffier en chef du Tpi de Cotonou, qui est élu premier président de l’Union.