Le directeur de la communication de la présidence de la République Wilfried Léandre Houngbédji, a donné mercredi 18 novembre 2020 des précisions sur le pardon de Talon à Savè et Tchaourou.
Geste d’humilité du président béninois. Selon le DirCiom, « Le discours (de Talon, ndlr) s’adressait aux Béninois des localités parcourues avant de l’être pour les Béninois en général. Et Savè, Tchaourou, Parakou, mais les deux premières villes en particulier ont été le théâtre en 2019 de frictions politiciennes, de situations troubles que personne ne souhaite avoir dans son pays». Wilfried Léandre Houngbédji, justifiait le pardon de Talon mercredi 18 novembre 2020 sur la radio nationale.
A Savè et Tchaourou le 12 novembre dans le cadre d’une tournée nationale qu’il a entamée, Patrice Talon avait déclaré : « Je suis venu ce matin demander pardon. Un enfant bien élevé ne sait que demander pardon quelles que soient les circonstances. Les évènements qui ont pu nous meurtrir par le passé doivent être oubliés ».
Justifiant l’acte, le directeur de la communication indique que le chef de l’État s’est comporté « en père de famille en allant parler à ses enfants, en allant parler à nos compatriotes » de Savè et de Tchaourou.
L’acte, explique-t-il, s’inscrit dans le cadre de la préservation de la paix et de l’unité du pays. « Et il a fait fort de leur dire», souligne le DirCom.
« Le propos du chef de l’État, a souligné Wilfried Houngbédji, est venu bien à propos et il est à souhaiter que tout le monde l’entende y compris les opposants dont vous parlez et qui savent très bien qu’il faut préserver l’unité et l’unicité de notre pays », a conclu Wilfried Léandre Houngbédji,
S.E.
