Trois avions secrets suivraient en permanence l’Air Force One du président américain

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Le journaliste Garrett M. Graff affirme dans son livre « Raven Rock », paru le 2 mai, qu’une « flotte de l’ombre » escorte continuellement l’avion dans lequel se déplace le président américain. Son existence se murmure depuis plus de 30 ans.

« Nous n’avons aucun avion appelé C-20C », « pas de commentaire », « il faudra demander à quelqu’un d’autre »… Pendant des années, les représentants de l’Air Force ont nié leur existence. Les avions C-20Cs n’existent pas. Point barre.

En mode inconito
L’Air Force One, comme le cinéma hollywoodien nous l’a bien enseigné, c’est l’avion dans lequel le président américain se déplace, généralement un Boeing 747. En fonction de ses déplacements, l’avion présidentiel est escorté par une dizaine d’autres appareils, qui transportent du personnel et assurent la sécurité du Boeing. Ça, on le savait déjà.
Ce dont on se doutait moins, c’est qu’une seconde flotte « non-officielle » suivait également tout ce beau monde. Trois petits jets – les mêmes depuis leur mise en service par Ronald Reagan, en 1985 – se déplaceraient en permanence aux côtés de l’Air Force One. « Ils vont pratiquement partout où le président se rend, en parallèle des déplacements présidentiels, servant de caméléons, se mélangeant aux autres avions dans des aéroports proches des lieux de visite du président – mais [ils n’atterrissent] jamais dans même aéroport que celui dans lequel l’Air Force One se pose », écrit le journaliste dans Politico.

Leur existence avait bien été mentionnée en 2002 dans le livre « Air Force One » de Robert F. Dorr, ancien diplomate, mais jamais reconnue par le gouvernement américain (ce qui reste le cas à l’heure actuelle). Les trois petits jets blancs – à la différence de l’Air Force One, blanc et bleu – auraient donc pour mission de permettre au président d’avoir toujours accès au « bouton nucléaire » et être évacué si l’aéroport d’Air Force One se trouvait inaccessible ou l’avion présidentiel attaqué. En apparence vieillots, les trois engins auraient été spécialement conçus pour résister aux impulsions électromagnétiques générées par une potentielle attaque nucléaire.
Nous voilà donc au courant : la prochaine fois que l’on verra un petit jet blanc garé dans un hangar, surveillé par des types en costard et lunettes noires, on saura à qui l’on a affaire.