Simplice Codjo lance l’opération « Coup de poing »

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Pour sécuriser les personnes et les biens en cette fin d’année et donner la quiétude aux populations, le ministre de l’intérieur Simplice Codjo a donné l’assaut final contre les malfrats et autres hors la loi vendredi dernier. A l’Ecole nationale de la police où l’opération « Coup de poing » a été lancée, il a galvanisé le moral de la troupe en présence du Directeur général de la Police Nationale, Louis Philippe Houndègnon.

72h après le lancement de l’opération « Coup de poing » les résultats sont prometteurs. Surtout compte tenu des saisies et autres. C’est la substance des propos du Dgpn adjoint le contrôleur général Nazaire Hounnonkpè.
En effet, pour mettre hors d’état de nuire les malfrats qui troublent ou tentent de troubler la quiétude des populations au Bénin, notamment en cette fin d’année, le ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et des cultes a décidé de sortir la grande artillerie. Raids, Bac, USEF, CRS et autres unités de sécurité fluviale constituent cette artillerie des forces de sécurité publique mobilisées sous la coordination du Ministre de l’Intérieur et du Directeur Général de la police Nationale pour mener l’opération « Coup de poing ».
La mission de ces forces de sécurité est claire : « démanteler tous les ghettos de Cotonou et environs, traquer les malfrats dans leur dernier retranchement, Sèmè-Kpodji, Abomey-Calavi et des villes concernées, multiplier les patrouilles diurnes et nocturnes dans ces trois villes, procéder à des contrôles d’identité, des fouilles sécuritaires des véhicules et même des personnes à pied et sur des engins à deux roues, bref rendre visibles les forces de sécurité publique sur le terrain,. Les instructions du ministre de l’intérieur sont formelles. Il demande de coopérer quand l’interlocuteur coopère et de mettre hors d’état de nuire en cas d’opposition. « Ne laissez nulle part où les patrouilles ne passent et repassent », martèle Simplice Codjo. Son souci, c’est la quiétude des populations dans notre pays. Le ministre de l’intérieur appelle à la collaboration des populations pour dénoncer toutes personnes suspectes et toute situation suspecte.
L’opération mise en place depuis un certain temps par le Directeur Général de la Police Nationale, Louis Phillipe Houndégnon et appuyée par le ministre de l’intérieur, Simplice Codjo a été présenté, vendredi dernier, aux hauts gradés de la police nationale et les membres de cabinet du Ministre de l’Intérieur. Il est revenu au commissaire principal de police, Directeur Central de la Sécurité Publique, Louis Tokpanou de faire le point de l’opération. Il informe que, c’est suite à l’insécurité grandissante observée depuis un certain temps que le Directeur Général de la Police Nationale sur instructions du Ministre de l’intérieur a mis en place le dispositif sécuritaire dont les fruits sont déjà visibles. Cette opération est concluante ; des découvertes sont déjà faites et consignées au Commissariat Central pour des mesures d’enquêtes. Le Commissaire Louis Tokpanou n’a pas oublié de remercier le Ministre de l’Intérieur et le Directeur Général de la Police Nationale pour les moyens mis à la disposition des éléments pour la réussite de l’opération.
Quant au Directeur Général de la Police Nationale, il rassure de la totale disponibilité de la troupe (Raid, Bac, Unités de Sécurisation des Espaces Frontaliers, les unités de sécurité fluviale…). Philippe Houndégnon et ses éléments sont déterminés à traquer les malfrats jusqu’à leur dernier retranchement sur le territoire national.
Le ministre de l’intérieur tient à la réussite de cette opération. Et la police est déterminée à mettre hors d’état de nuire les malfrats. Simplice Codjo se réjouit du lancement de cette opération et félicite les forces de sécurité publiques pour le travail abattu chaque jour dans notre pays. Sans elles, pas de rempart contre l’insécurité. Le ministre reconnaît leur mérite et leur dévouement.
L’ opération «Coup de poing » est donc mise en branle. De jours comme de nuit, indique le ministre de l’intérieur, une lutte sans merci sera menée contre l’insécurité sous toutes ses formes dans toutes les localités du Bénin. L’opération «Coup de poing » consistera en un quadrillage systématique de chaque quartier avec des forces de sécurité dans les grandes agglomérations du pays. Il y aura des patrouilles diurnes et nocturnes. Elles seront généralisées. Une vaste campagne de destruction de tous les nids de malfrats, de tous les ghettos est donc enclenchée en cette période de fin d’année.

Comment collaborer avec la Police ?

Les populations constituent les premiers consommateurs de la sécurité. En matière de coproduction, les populations doivent avoir des comportements marqués par les règles de prudence et les dispositions pratiques à prendre.

Conduite générale.
Lorsque vous habitez dans un quartier de ville ou dans un village, vous devez faire le repérage qui consiste à connaître :
– la résidence du chef de quartier ou de village et ses contacts téléphoniques ;
– le commissariat de police, la brigade de gendarmerie, le poste des sapeurs-pompiers le plus proche de votre habitation, les numéros de téléphone de contact et ceux des responsables ;
– les informations sécuritaires sur la localité, les zones mal éclairées qui sont réputées dangereuses. En outre, vous devez respecter les règles de prudence ci-après :
o Eviter d’héberger toute personne étrangère sans l’identifier sérieusement, le cas échéant la faire connaître par les élus locaux ;
o Se munir chaque fois de sa pièce d’identité pour circuler ;
o Eviter des sorties sans accompagnement à des heures tardives ;
o Eviter les violences faites aux femmes et aux mineurs (Vidomègon) ;
o Cultiver le réflexe d’assistance à personne en danger ;
o Refuser d’héberger ou d’acheter des objets dont la provenance et le propriétaire ne sont pas clairement établis. Eviter d’acheter de tels objets et informer sans délai les forces de sécurité publique de toute proposition indécente sous peine d’être puni de recel d’objet volé ;
o Lorsqu’un braquage se déroule dans votre quartier de ville ou village de résidence ou lieu de travail, mettez-vous à l’abri et contactez le poste de police ou de gendarmerie le plus proche en leur donnant les précisions nécessaires pour une intervention rapide et efficace (N° du véhicule ayant servi au braquage, couleur, nombre de passagers à bord, direction prises après l’attaque etc….

Contenu de la collaboration

– S’informer sur les nids de malfrats et les maisons suspectes dans votre localité et en informer sans délai les forces de sécurité publique. Les nids de malfrats peuvent être une buvette dans laquelle des individus douteux viennent se réunir pour fumer et parfois y dormir. C’est aussi des maisons abandonnées qui servent de refuges aux malfrats, ou alors c’est un atelier, un garage clos dans lequel les motos et les véhicules volés sont démontés et transformés en pièces détachées. Pour ce qui concerne les motos, la peinture est parfois changée. Dans tous les cas, les lieux où la drogue circule, où des individus apparemment jeunes s’enferment le jour et sortent la nuit ne doivent pas laisser les parents et les voisins dans une indifférence coupable. Ces informations doivent être portées à l’attention des forces de sécurité publique le plus tôt possible;
1. Signaler aux forces de l’ordre, la présence de tout véhicule stationné à répétition ou dans la durée et dont l’occupant n’est pas connu dans la zone. Ce véhicule peut être en train de servir à un guet avant un braquage. Il en est de même pour toute personne suspecte ou inconnue qui traîne dans la localité ;
2. Dénoncer à la Police ou à la Gendarmerie tous crimes ou délits commis ou en voie de l’être, pour ne pas avoir à répondre du délit de non dénonciation de crime et délit ou de recel de malfaiteur.

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