Louis Vlavonou à la tournée de reddition de compte dans l’Ouémé : « Si les gouvernements précédents avaient fait les efforts comme depuis 8 ans, nous serions déjà comme Paris depuis longtemps »

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(Louis Gbèhounou Vlavonou et les populations d’Akpro-Missérété font le bilan de 8 ans de transformation du Bénin)

Après Porto-Novo et Bonou, la tournée gouvernementale dans le département de l’Ouémé a posé ses valises à Akpro-Missérété ce samedi 1er juin. Cette étape a été marquée par la présence remarquable du président de l’Assemblée nationale, Louis Gbèhounou Vlavonou. La rencontre de reddition de compte s’est tenue au Centre des jeunes et loisirs et a drainé une foule compacte.

Le président Louis Gbèhounou Vlavonou s’est adressé en langue locale à une population particulièrement excitée.
«De toutes les interventions, il ressort que le Bénin se métamorphose, le pays change», commence-t-il. A lui-même de confirmer : «Le pays s’est profondément métamorphosé». L’assistance acquiesce par des acclamations nourries.
Le président Louis Gbèhounou Vlavonou fait ensuite une importante clarification. La rencontre n’est pas un meeting politique. Et la principale cible, dit-il, ce sont les militants et militantes des 4 partis politiques qui soutiennent le président Patrice Talon. Le temps des meetings viendra, a-t-il annoncé. «Lors des meetings prochains, ce sera les électeurs, la foule.»
Quant à la pertinence de l’initiative que des adversaires politiques pourfendent, le président Louis Gbèhounou Vlavonou répond qu’elle permet d’écouter les populations à la base et de faire une reddition de compte. «Ce que du sommet de l’État nous n’avons pas pu voir, vous allez attirer notre attention dessus».

Malgré quelques insatisfactions légitimes exprimées, les populations rencontrées sont unanimes sur les progrès accomplis en huit ans de gouvernance. Le défi qu’elles ont pris le ferme engagement de relever, c’est le maintien de la dynamique. «Si les gouvernements précédents avaient fait les efforts comme depuis 8 ans, nous serions déjà comme Paris depuis longtemps.»
Sur ce, «Allons-nous remettre le pays dans les mains de ceux-là ?», interroge le président Louis Gbèhounou Vlavonou. «Non», répond péremptoirement en chœur l’assistance. Une réaction énergique qui confirme selon les conclusions de l’orateur l’adage populaire qui postule que «Le diable que tu connais vaut mieux que l’ange que tu ne connais pas».

Cel/com/pan