Sénégal : Pr François Abiola reçoit son exemplaire du livre blanc sur Thiaroye

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(C’était le 29 octobre 2025 à l’Université de Dakar)

Ayant fait partie du comité scientifique international de l’organisation de la commémoration du massacre de Thiaroye le 1er décembre 2024, le Professeur François Adébayo Abiola a reçu à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar son exemplaire du livre blanc publié pour la circonstance.

Intervenant à l’occasion et selon M. Racine Mangane notre correspondant présent sur les lieux, le professeur a déclaré qu’il était animé  surtout par un sentiment de fierté, fierté d’avoir participé à une œuvre collective de dignité et de combat pour appeler à établir la vérité face à tout ce qui a été caché et déformé par rapport à la tragédie de Thiaroye le 1er décembre 1944.

 

« Je dois ma participation à ce comité  à deux institutions devait lancer la Professeur Abiola : l’Académie nationale des Sciences, Arts et Lettres du Bénin (ANSALB) d’une part et l’institution Histoire Générale du Sénégal (HGS) d’autre part. 

L’ANSALB dont je suis membre et même son chargé de communication a dans ses activités un programme dit Réécriture de l’histoire du Bénin pour permettre de rétablir certains faits tronqués et même falsifiés de notre histoire. Vous voyez que je devais être heureux de participer avec les autres à réécrire ces mensonges colportés sur Thiaroye 44. Le professeur Mamadou Fall de HGS a qui j’ai parlé du programme de l’ANSALB a accepté notre proposition de partenariat dès notre première rencontre. C’est donc a juste titre qu’il a œuvré avec les autres pour ma cooptation dans le comité scientifique international lorsque la commémoration de Thiaroye 44 a été envisagée ».

 

Poursuivant son intervention, François Abiola a rappelé sa participation aux principales activités de réflexion scientifique sur le sujet y compris sa présence le 1er décembre 2024 à Thiaroye 80 ans après le massacre,

mieux l’organisation sous sa direction en février 2025 du colloque international à l’université de Parakou sur le sujet.

 

 

Il a terminé en évoquant les deux directions des perspectives pour lui : la continuation avec l’accompagnement de l’ANSALB de la déconstruction des clichés sur l’injustice dont nos parents avaient été l’objet et la contribution à apporter pour faire changer le regard des choses sur l’Afrique.

« Nous avons ouvert, a-t-il terminé, une nouvelle page d’une autre falsification de l’histoire de la première rébellion des autochtones dahoméens face à l’administration coloniale en 1905 à Sakété et appelé la même communauté scientifique à travailler pour en faire ressortir les vrais faits comme ce qui est en cours sur la tragédie de Thiaroye ».