Ouverture de la 47è session de l’assemblée générale de la CPCCAF : Partenariat OIF-CPCCAF, la vache à lait de l’entreprenariat dans l’espace francophone

Société

A la  grande messe de la Conférence Permanente des Chambres Consulaires Africaines et Francophones(CPCCAF) du Palais des Congrès de Cotonou, les actions et projets de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) en faveur des jeunes et des femmes constituent le plat de résistance des prises de paroles et des communications déroulées par madame Adjara Diouf. A l’occasion, elle a mis sous les feux de projecteur les généreux programmes et projets par lesquelsl’entreprenariat  est réconforté et nourri au lait de la vacheOIFdans l’espace francophone.

La 47è session de l’assemblée générale de la CPCCAF a véritablement révélé l’état de la relation OIF- CPCCAF. Lors de ce conclave inédit, les participants ont pris la mesure de la bonne santé de ces relations qui sont aux beaux fixe. Un partenariat que l’OIF veut intensifier et consolider nous a fait savoir Adjara Diouf, ce cadre émérite de l’OIF dont la trempe se justifie par sa compétence et son talent.Le Secrétaire Général de l’OIF Louise Mushikiwabo et le Directeur de la Francophonie Economique et Numérique ne sont pas trompés de la confiance placée en elle pour venir représenter l’institution qui regroupe 88 pays ayant le français en partage. Une kyrielle de projets,de programmes et des stratégies qui rassurent la CPCCAF a laissé entendre Adjara Diouf.

La cheffe pôle «  Innovation, Insertion, entrepreneuriat et emploi » Adjara Diouf n’est pas allé du dos de la cuillère en levantun coin de voile sur  le potentieléconomique inexploité  de l’OIF.Les statistiques révèlent 275 millions de locuteurs, 16% du PIB mondial qui équivaut au PIB des USA en 2018, 20% des échanges commerciaux globaux, 15% des investissements directs étrangers, 14% des ressources énergétiques et 11% de terre arable. Pour être en phase avec la stratégie économique de l’institution,dit-elle, l’actuelle Secrétaire Général de l’OIF Louise Mushikiwabo entend dynamiser et donner de l’envergure au  volet économique et numérique de la coopération OIF-CPCCAF avec deux stratégies. Il s’agit de  la stratégie économique 2020-2025 et celle du  numérique 2022-2026 qui sont très motivées pour  le respect  des transversalités de la légalité homme-femme, celle de l’intégration économique des femmes et celle des jeunes afin qu’ils accèdent à un emploi.

Pour y parvenir, selon Adjara Diouf, trois projets phares sont mis en œuvre par la  Direction de la Francophonie Economique et Numérique. On cite, le projet du Pionnier de l’entreprenariat francophone qui accompagne les entreprises en croissance en vue de passer à l’échelle et de lever des fonds mis en œuvre dans 15 pays dont le Bénin,qui en a bénéficié par l’incubateur Sèmè-city. Le projet de la formation au métier du numérique pour former les femmes et les jeunes dans 12 pays et dont 50% des bénéficiaires sont des femmes. Enfin,le projet relatif à la mission économique et commerciale dont l’objectif est d’activer la présence de l’OIF sur la scène économique international en  vue d’obtenir des accords commerciaux entre entreprises. Et ce n’est pas tout. Dans la même veine,  Louise Mushikiwabo n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. Elle voudrait mettre l’espace économique francophone au service des jeunes, soutenir des écosystèmes  agricoles, énergétiques et numériques, soutenir les agences nationales de promotion du Commerce et des investissements à atteindre leurs objectifs. Assurer le Be to Be par un accompagnement ciblé des entreprises. L’OIF par ces projets a enregistré déjà1800 rencontres au cours desquelles 72 accords sont signés lors des missions qui se déroulent déjàà travers les cinq continents sans omission faite des cocréation d’entreprises. L’Afrique et l’espace francophone peuvent se réjouir de ce partenariat de longue date et très fructueux qui est une vache à lait qui propulse la CPCCAF.

Valère C. HOUEKINON