Décryptage du discours du chef de l'Etat à la nation : « …Nos espérances sont abondantes… », dixit Christhelle H. Alioza

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( » C’est la toute première fois depuis la Conférence des forces vives de la Nation, qu’un président de la République se retrouve à l’Assemblée nationale face à 28 femmes, et ceci grâce à sa volonté politique », dit-elle)
Le président de la république a délivré jeudi son discours à la nation devant les députés .  Madame Christhelle Houndonougbo Alioza rappelle que « c’est la toute première fois depuis la Conférence des forces vives de la Nation, qu’un président de la République se retrouve à l’Assemblée nationale face à 28 femmes, et ceci grâce à sa volonté politique ». Madame Alioza ajoute que l’occasion était propice pour des  annonces encore plus fortes à l’endroit de la femme béninoise. En dehors des mesures sociales à l’endroit des  femmes béninoises en l’occurrence les plus vulnérables, il nous plaît en ce moment de rappeler au premier des Béninois que nos attentes sont élastiques et nos espérances abondantes. Comme j’aime bien à le dire, mille actions ont été menées, dix mille sont attendues ». Décryptage.
« Conformément aux dispositions de la constitution en vigueur dans notre pays, le chef de l’État béninois a sacrifié à la sacro-sainte tradition de l’adresse du message sur l’état de la nation.
Comme à son habitude  et sans langue de bois, il n’y est pas allé du dos de la cuillère pour signifier sa satisfaction, les prouesses réalisées dans maints domaines, des espérances, des échecs sinon des choses qui prennent du temps à se mettre en place. Ces positions sont pleinement assumées, preuve de son sens de responsabilité et d’engagement.
Toute personne avertie, devrait se rendre compte, dès l’entame du message que le président de la République n’a pas manqué de dire sa reconnaissance à son peuple.
Dans un monde marqué par une turbulence à nulle autre pareille et de chroniques mutations géopolitiques, le président de la République a sans ambages évoqué les grands sujets touchant de près le peuple béninois, sa sécurité, ses relations commerciales voire économiques.
Dans une démarche propre à lui, il est revenu sur la crise nigérienne, rappelant combien il était peiné de constater que les mesures et autres sanctions prises à l’encontre du pays frère nigérien avaient littéralement affecté les pauvres populations qui ne demandent qu’à vivre paisiblement et qui se retrouvent aujourd’hui coincées dans l’engrenage des guéguerres politiciennes internes et des enjeux géopolitiques. Son souhait de voir la sous-région ouest africaine plus stable ne fait désormais plus l’objet du moindre doute.
 Il était important de faire savoir que le Bénin n’a pas une position inflexible au sujet de la crise nigérienne et que les lignes pourraient bouger sous peu.
Le Béninois est fixé donc.
Ceci laisse entrevoir l’approche dualiste du Bénin qui repose dans un premier temps sur les principes sacrés fixés par  la communauté ouest africaine mais dans un second temps sur la nécessité de préserver le bon voisinage avec les peuples frères.
 C’est la République qui gagne et sous-région avec.
 C’est le lieu, une fois encore, de dire bravo à ce peuple, chapeau bas pour l’homme d’État.
En ce qui concerne les autres domaines,  retenons du message du président de la République que les pays qui se développent et accompagnent leurs fils et filles doivent courageusement régler les problèmes primordiaux d’accès à:
– une éducation et à une formation de qualité ;
– une sécurité nationale et régionale qui rasssure,;
– une prise en charge sanitaire de qualité;
– une politique rationnelle d’infrastrure de transport;
– une politique de fourniture d’énergie électrique et solaire de qualité.
Tout ceci induit la création d’emplois et la mise en place de politiques sociales au service de tous.
Pour y parvenir,  le président demande que le cap soit maintenu pour que vive le Bénin.
Enfin, qu’est-ce qui aurait pu être dit et que nous n’avons pas entendu ?
En dehors des mesures sociales à l’endroit des  femmes béninoises en l’occurrence les plus vulnérables, il nous plaît en ce moment de rappeler au premier des Béninois que nos attentes sont élastiques et nos espérances abondantes. Comme j’aime bien à le dire, mille actions ont été menées, dix mille sont attendues.
En effet, c’est la toute première fois depuis la Conférence des forces vives de la Nation, qu’un président de la République se retrouve à l’Assemblée nationale face à 28 femmes, et ceci grâce à sa volonté politique.L’occasion était propice pour des   annonces encore plus fortes à l’endroit de la femme béninoise.
A-t-il assez fait pour la femme béninoise ?
Certainement qu’il nous laisse découvrir d’autres actes encore plus forts: le renforcement de la promotion de la femme dans tous les secteurs et de sa sécurité au travail et partout où elle intervient pour le mieux- être de tous.
Gageons que les jours à venir nous conduisent vers cette terre promise, pour le bonheur de chaque Béninois  et de chaque Béninoise.
Heureux, sommes -nous d’aborder la suite avec foi et espérance!
Bonnes fêtes de fin d’année à tous!
Christhelle Houndonougbo Alioza.