Burkina : L’état-major général des armées donne les raisons des coups de feu entendus à Ouagadougou

Afrique

Au Burkina Faso, la circulation a repris comme à l’accoutumée autour de la présidence à Ouagadougou. La zone n’est plus bouclée. Les véhicules militaires et autres blindés ont rejoint leur site de stationnement. La situation était quelque peu confuse autour de la présidence dans la soirée du 29 mars 2023, suite à des tirs.

C’est autour de 21h, heure locale, que des tirs ont été signalés dans le quartier koulouba, à proximité de la primature, qui fait office de présidence depuis la prise du pouvoir par le capitaine Ibrahim Traoré.

« J’ai entendu des rafales, puis des bruits d’armes de gros calibres », confie un confrère qui n’était pas loin. Difficile de dire si c’étaient des échanges de tirs, même si les bruits venaient de différents secteurs.

La RTB, la télévision publique, a immédiatement été bouclée. Les travailleurs n’ont été autorisés à rejoindre leur famille que des heures plus tard.

L’état-major général des armées évoque des tirs de sommation

Deux blindés avaient été positionnés de part et d’autre de l’avenue passant devant la présidence. Selon une source sécuritaire « quelqu’un a tenté de forcer un barrage et les gardes ont tiré ».

Dans un message, l’état-major général des armées assure que c’étaient des tirs de sommation pour, « alerter un usager imprudent », invitant les populations à garder leur calme et à vaquer à leurs occupations.

Mais des centaines de personnes se sont rassemblées place de Nation pour disent-elles « maintenir la veille » et « s’assurer que rien n’arrive au capitaine Ibrahim Traoré »