Les raisons : « renverser le régime Yayi »

Politique

Quatre des centrales et confédérations syndicales ont suspendu la grève générale au Bénin. Ce n’est pas le cas de la Cstb et de la Fesyntra-Finances dont l’obédience politique de leurs leaders et autres militants les plus en vue est connue. Les vraies raisons de leur intransigeance sont désormais dévoilées.

Les syndicalistes jusqu’au boutisses sont désormais mis à nu. Leur plan machiavélique a été révélé au cours d’une réunion organisée à Porto-Novo il y a quelques jours. Ces ennemis de la République ont un plan savamment concocté : prendre le pouvoir par insurrection.

Pas de fumée sans feu, dit l’adage. Des rumeurs persistantes font état de ce qu’un plan machiavélique serait concocté par certaines centrales syndicales, en l’occurrence des communistes pour renverser le président de la République, le Dr Boni Yayi à travers une insurrection polaire.

Si certains font croire que c’est un montage pour distraire le peuple; d’autres par contre continuent par se demander par quelle alchimie cela pourrait-il arriver au Bénin? Tenez ! La stratégie des auteurs de cette sale manœuvre est connue. Ennemis de la République, ils ont été pris à leur propre piège.

En effet, au cours d’une réunion dans une école de Porto-Novo le 14 avril dernier avec 9 autres personnes, deux « communistes » connus des béninois ont décidé de mettre en œuvre leur plan. Selon les informations, ils entendent réaliser un rêve diabolique. La réunion, faut-il le préciser, a enregistrée aussi la participation d’un journaliste d’une radio de la place. Ceux qui connaissent le quartier ‘’Zongo’’ dans la commune de Sèmè Podji à quelques mètres en face de la voie inter-état Porto-Novo- Cotonou et ce dont on parle peuvent en savoir quelque chose. Le promoteur de la radio dont il s’agit est un opérateur économique bien connu.
Pour rentrer dans la salle de réunion où allait se peaufiner ce plan, il fallait déposer son ou ses portables auprès d’une personne mandaté pour la cause. Une condition prise pour éviter une probable fuite d’information. Les murs ayant des oreilles, l’information a été dévoilée, grâce aux brèches… Au cours de cette réunion, il a été défini la stratégie de prise de pouvoir. Pour déstabiliser le régime en place et prendre le pouvoir, cela passe par l’organisation des troubles dans tout le pays. C’est ainsi que la ville de Porto-Novo a été retenue comme le bastion de ces ennemis de la démocratie qui font croire à qui veut les entendre qu’un ‘’printemps béninois » va être lancé.

Selon le plan concocté, les troubles partiront de quelques établissements scolaires de Porto-Novo. Porto-Novo n’a pas été choisie par hasard pour lancer cette révolte populaire. La raison est que la révolution libyenne est partie de Bengazi, le printemps arabe a commencé par la Tunisie. Et pour ce, il faille que la révolution béninoise parte de Porto-Novo.
Au nombre des collèges d’où partiront ces troubles institutionnels tel que planifiées par les organisateurs, on cite : le Lycée Béhanzin, le Lycée Toffa, le CEG Djassin, le CEG Davié, le CEG Akpassa, le CEG Bio Guerra, le CEG Application, le CEG Djégan Pèvi, le CEG Ouando, encore appelé CEG Dowa. Les raisons pour lesquelles ces jusqu’au boutisses ont installé le quartier général de leur assemblée générale au sein des établissements scolaires, les Ceg et autres lycées sont désormais claires.
On peut donc comprendre ce responsable de syndicats qui affirme qu’il n’y aura pas d’année blanche mais qui n’œuvre pas pour la reprise des classes comme ces collègues. Pourquoi alors ces deux responsables syndicaux refusent d’inviter les travailleurs à abandonner les mouvements de grèves et la violence dont ils font recours ! Des badauds chassent sans cesse des enseignants et apprenants qui refusent de suivre les jusqu’auboutisses. Au lieu de reprendre les cours, la nouvelle trouvaille est d’ouevrer pour chasser du pouvoir un président démocratiquement élu. Toutes les occasions sont bonnes pour appeler à la révolte populaire. Et ces ennemis de la république ont trouvé comme boucliers de pauvres élèves et autres âmes innocentes qui ont leur place dans les classes et non dans la rue.