Les propositions de sortie de crise de la société civile

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Les acteurs de la société civile étaient face à la presse ce vendredi 08 mars 2019. Au cours de cette sortie médiatique, il a été question de l’impasse politique autour du processus électoral en cours. Après le diagnostic, les organisations de la société civile (OSC) ont fait des propositions à l’endroit des acteurs et structures impliquées dans l’organisation des élections législatives du 28 avril 2019.

La situation sociopolitique que traverse actuellement le Bénin inquiète les acteurs de la société civile. Dans une déclaration de presse rendue publique ce vendredi 08 mars 2019, ils ont situé les responsabilités avant de faire des propositions.« Cette situation est due aux dysfonctionnements du dispositif électoral auquel s’ajoute la décision de la Cour Constitutionnelle invitant les partis politiques à obtenir le certificat de conformité. Ensuite, seulement deux partis de la mouvance sur les sept partis politiques ayant déposé leurs dossiers ont été autorisées par la CENA à prendre part aux législatives. Ainsi la situation politique déjà délétère s’est surchauffée et une telle ambiance politique ne peut qu’inquiéter la Société Civile de notre pays et toute autre personne éprise de paix, de justice sociale et de liberté », ont-ils déclaré.
Au regard de la situation, les acteurs de la société civile proposent des actions urgentes à l’endroit des institutions habilitées à prendre des décisions pour une sortie heureuse de crise. Ainsi, les OSC recommandent :

Que tous les acteurs s acceptent et parviennent à un consensus ;
Que les organes en charge des élections dans notre pays trouvent les voies et moyens pour permettre la participation des dix 10 partis qui ont déposé leur dossier au ministère de l’intérieur ;

En tout état de cause, le président de la république, l’assemblée nationale, la cour constitutionnelle, le gouvernement, la CENA et toutes les autres institutions sont instamment et expressément invités à trouver les mesures dérogatoires et transitoires nécessaires pour permettre la participation effective des 10 partis politiques ayant manifesté leur volonté de prendre part aux élections législatives.
Dans tous les cas, les OSC suivent avec beaucoup d’attention et d’intérêt l’évolution de la situation et insistent sur l’impérieuse nécessité d’installer la huitième législature au plus tard le 15 mai 2019.