Un peuple, une terre et des langues maternelles : Les clés ou secrets des grandes nations développées

Société

(« La terre est la mère nourricière à lait perpétuel »,  dixit Togbédji ADIGBE)

Entre un peuple, sa terre et sa langue, il y a un lien intrinsèque, j’aillais dire un secret pour ne pas enfin parler de mystère. Les dissocier et les considérer individuellement empêche de découvrir et de jouir pleinement de leur fruit singulier qu’est le développement. Le Bénin peut devenir une grande puissance en un lapse de temps et entrainer toute l’Afrique si le peuple et ses dirigeants prennent conscience de l’urgence de la nécessité de s’éduquer et de s’instruire dans leurs langues d’origine, appelées langues maternelles ; la terre que ce peuple occupe étant sa mère nourricière à lait perpétuel.

Seules les langues d’origine d’un peuple peuvent lui révéler : le savoir, le savoir-faire et la science, qui tous sont les fruits de la nature, encastrés dans le destin originel dudit peuple. Il n’y a pas de peuple sans terre d’origine, et il n’y a jamais de langue parlée sans un peuple. La langue parlée apparait donc comme le premier élément identificateur d’un peuple, de sa culture ou de ses mœurs, le tout situé sur une terre précise.

De ce fait, l’Homme n’existe jamais sans une terre d’origine et la langue ne se parle pas d’elle-même, il faut un Homme ou un peuple pour la parler. Il va sans dire que le triplé (Peuple, Terre, Langue) est indissociable.

Si c’est le cas, la meilleure éducation qui pourra ouvrir la conscience et l’intelligence de l’Enfant d’un peuple aux fins de l’inscrire dans l’éthique et l’équité est nécessairement celle qui se fera dans une langue de sa terre d’origine.

« Toute autre langue importée qu’on utilisera pour l’éduquer fera de lui un être déséquilibré, parce que sans terre d’origine et alors sans peuple pour l’identifier » dixit l’inventeur de l’Alphabet GBEKOUN.

Le simple fait pour un être humain de porter un nom ou un prénom importé, déboussole son destin originel et le met en ballotage face à toute capacité de réceptivité intelligente. Ce déséquilibre lui arrache tout choix d’intelligence émanant du destin. Il perd tout son génie, source de tout esprit inventif.

« L’alphabet se définit comme la maquette de tout le génie de développement du peuple dont il revêt l’authenticité » dixit Togbédji ADIGBE. On retient alors que toutes les expressions linguistiques que cet alphabet incarne, sont des expressions de poigne dans la mise en œuvre de son développement.

Corollaire, tout peuple sur sa terre d’origine mais qui adopte une langue étrangère comme langue de sa civilisation professionnelle, devient immédiatement, un peuple mercenaire sur sa propre terre  et ne pourra jouir des bienfaits de la nature relevant du destin, parce que méconnu de ladite terre :

  • Il manquera de recherches approfondies pour extraire les ressources minières de son sol et de son sous-sol
  • Il manquera d’esprit inventif c’est-à-dire du génie créateur.

Et ; dans son effort de se rattraper en vain par la force des choses, ce peuple développe en son sein des esprits maléfiques qui donneront naissance à la criminologie, la barbarie, le mensonge, l’iniquité en général, l’insoumission aux lois de la nature, en somme la perte de l’éthique et de la probité. La haine pour son milieu de vie s’instaure et le patriotisme disparait.

L’alphabet universel GBEKOUN, un trésor révélé et le succès de la phase expérimentale de sa mise en œuvre dans une école africaine authentique au Bénin, dans la commune d’Abomey.

Pour vérifier et expérimenter la force de la langue maternelle, un compatriote, Feu Togbedji ADIGBE, originaire de Dangbo, du village de Mondotokpa s’est mis dans des conditions d’indépendance vis à vis de l’Occident, en ne parlant que sa langue maternelle et ne mangeant que des produits locaux. Celui-ci a pu découvrir la maquette de tout développement qui manquait à tout le continent Noir à savoir un alphabet à 33 lettres (24 consonnes et 9 voyelles) capable de transcrire toutes les langues africaines dans la réalité et la résonnance des prononciations. Il a utilisé cet alphabet pour écrire plusieurs œuvres sur des thématiques de développement en archive actuellement à son siège.

Son successeur, Feu HOUESSE AYIGBEDEKIN Vidéhouenou, natif d’Abomey qui s’est mis dans les mêmes conditions, a utilisé à son tour cet alphabet, pour corriger certaines théories occidentales enseignées dans nos écoles et non adaptées à nos réalités.

On en veut pour preuve la réinvention du rapporteur: base de toutes les théories éducationnelles scientifiques et la rectification du coefficient de fidélité circulaire (à polémique encore à ce jour), appelé Pi(?) = 3,14 en arrondi ou 22/7 par extension rationnelle adopté par l’Occident.

COOVI Azôtêgnon, disciple oculaire de Feu ADIGBE Togbédji,

Propos rapportés par NOUNAGNON Sèdolo et Top MEDIA Bénin.

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