Les clarifications des directeurs de la police et de la gendarmerie

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Contrairement à tous les maux dont ils sont traités dans leur volonté manifeste de mettre la main sur les auteurs de l’assassinat manqué contre la personne de Martin Assogba, le Dgpn Philippe Houndégnon et le Dggn Awal Nagnimi ont à travers un point de presse éclairé l’opinion publique sur les démarches entreprises jusque là. C’est la direction générale de la gendarmerie nationale à Porto-Novo qui a servi de cadre hier mercredi à cette sortie médiatique.

Après le procureur de la République près le Tribunal de première instance d’Abomey-Calavi, c’est le tour du Dgpn Philippe Houndégnon et du Dggn Awal Nagnimi, de se faire entendre dans le dossier tentative d’assassinat sur le président de l’Ong Alcrer.
D’entrée de jeu, c’est le Directeur général de la gendarmerie nationale, Awal Nagnimi qui a exhorté à dépassionner le débat, puisqu’il s’agit d’un dossier très sensible. A le suivre, la police et la gendarmerie sont entrain de mener les investigations pour la manifestation de la vérité. Ces investigations, explique t-il, ont permis d’aller dans un premier sens en interpellant Sept (07) personnes. Le Dggn Awal Nagnimi a salué les populations de Houèdo pour leur franche collaboration.

Qualifiant de fantaisiste la première cause qui serait à l’origine de cette agression de Martin Assogba et qui a permis quelques jours après, d’interpeller sept présumés auteurs, le Dgpn Philippe Houndégnon a tenu à éclairer l’opinion publique. A le suivre, Houédo centre est au cœur d’une crise de lotissement qui a favorisé la formation de deux camps. D’un côté ceux qui demandent la clarification des réserves et de l’autre, ceux qui exigent le lotissement. Dans cette crise, informe le Dgpn, Martin Assogba a servi de médiateur au cours d’une réunion des protagonistes. Dès lors poursuit-il, des menaces ont commencé par fuser de toute part au sujet de cette affaire qui fait l’objet de litige judiciaire, informe le Dgpn. Pour Philippe Houndégnon, les personnes interpellées dans cette affaire d’assassinat manqué, ne sont pas neutres. Déjà le 1er aout 2013, rappelle t-il, Martin Assogba a failli être écrasé par Gilbert Agon. Toujours dans le rang des personnes interpellées figure des criminels et un braqueur, selon le Dgpn. Autre précision apportée par le Dgpn, c’est la personne du tireur. A en croire ses propos, cette personne peut être un chasseur, un braqueur ou un passionné de l’arme. Selon les explications de Louis6Philippe Houndégnon, un seul coup de feu a été tiré au cours de cette tentative d’assassinat. Pour lui, 53 plombs ne veulent pas dire 53 coups de feu. Il invite de ce fait, tout le monde à dépassionner le traitement de ce dossier.

Tous deux déterminés à œuvrer au côté de la justice pour la manifesté de la vérité, Louis- Philippe Houndégnon dira que tout ce qui se dit sur la police et la gendarmerie, sont peu pour les décourager dans leur élan. Ceci ajoute t-il, « Rien ne sera laissé au hasard »