Lehady Soglo annonce son retour imminent à Cotonou

Politique

Lehady Soglo pourrait répondre dans les prochains jours aux accusations concernant sa gestion à la Mairie de Cotonou. L‘ancien maire de la ville qui a quitté le Bénin pour la France avant même que la justice ne soit saisie sur son cas vient d’annoncer, via un site d’informations à Cotonou, que son retour est imminent.

L’ex-maire de Cotonou va faire face à la Justice bientôt. Au risque de voir ce qui reste de la Renaissance du Bénin, empêtré dans un procès, le fils aîné de la famille Soglo annonce son retour au Bénin. Léhady Soglo se compare au célèbre Roi Béhanzin qui, avant de se rendre au Général Dodds, s’était d’abord retiré. Cette réédition a ensuite sauvé son peuple, selon Lehady Soglo.

Si l’information n’est pas un canular, Léhady Soglo devrait dans les prochains jours fouler le sol béninois et se présenter au tribunal de Cotonou.

Faut-il le rappeler, Lehady Soglo a été suspendu par le Ministre de la décentralisation Barnabé Dassigli, le vendredi 28 Juillet 2017 pour fautes lourdes. Il a été ensuite révoqué en conseil des ministres le 2 août 2017 pour mauvaise gestion. Il est reproché au Maire, « la vente abusive de biens domaniaux, la violation des règles de déontologie administrative, la perception de primes sans autorisation du conseil municipal, l’engagement de dépenses en dehors de la procédure de passation des marchés publics et une affaire d’incinération de valeurs inactives ».

Lehady Soglo a tenté de donner des éléments de réponse face à ces accusations. A travers un courrier adressé au Préfet de la Ville de Cotonou, il a tenté de répondre aux dix questions posées par Modeste Toboula. Sa famille politique crie de son côté à l’acharnement tandis que les conseillers communaux de la ville de Cotonou, à travers plusieurs conférences de presse, ont dénoncé la gestion de Lehady Soglo. Selon eux, il n’est point question d’acharnement politique. C’est dans cette foulée que la Cour Suprême du Bénin a rejeté la requête du maire révoqué qui demandait à la Chambre administrative de ladite cour de surseoir à l’élection d’un nouveau maire.