Développement durable à base des savoirs endogènes : Le recteur Félicien Avlessi exhorte à suivre l’exemple de la Chine et du Japon

Société

Le colloque international scientifique a ouvert ses portes lundi 25 septembre 2023 à l’amphithéâtre Idriss Déby de l’université d’Abomey Calavi en présence de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Eléonore Ladékan ainsi que des chercheurs internationaux et étudiants venus de divers horizons. Se basant sur l’intitulé du colloque , le recteur Félicien Avlessi a appelé les décideurs à marquer un arrêt pour évaluer les savoirs endogènes en vue d’un essor économique durable comme la Chine et le Japon.

Valorisation des savoirs endogènes , gage de développement durable  est le thème du colloque scientifique à l’Uac du 24 au 29 septembre 2023. Dans un entretien accordé aux hommes des médias juste à la fin de la cérémonie de lancement du colloque , le recteur Félicien Avlessi est parti de l’adage paradigmatique « penser globalement pour agir localement » pour expliquer qu’il est temps de marquer une pause pour passer en revue les réalités sur les savoirs endogènes en Afrique en général et au Bénin en particulier. Selon lui la réflexion doit aborder l’état actuel des savoirs africains endogènes en termes de vitalité et ou de survivance désuète pour engager un questionnement plutôt serein qu’idyllique sur la problématique dune pérennisation viable de leurs usages scientifiques et sociétaux contemporains. C’est cette démarche selon le recteur qui a permis à la Chine et le Japon de devenir des puissances . Il est revenu sur le thème du colloque « valorisation des savoirs endogènes pour un développement durable » pour dire qu’il est temps de revenir sur la pertinence des pratiques locales , prenant l’exemple de la médecine traditionnelle , il a valorisé la thérapie des plantes qui aident à guérir plusieurs maladies au lieu de se cramponner à l’utilisation des médicaments des pharmacies dont on ignore les effets secondaires ainsi que l’inefficacité.

Pour la conférence inaugurale, c’est le professeur des universités Obaré Bagodo , archéologue préhistorien qui a donné une communication intitulée « savoirs endogènes africains, complexité technoscientifique au 21e siècle et nouvelle éthique de développement viable ».

Adrien Hounvènou