Au Bénin, la question d’un supposé troisième mandat du président Talon est d’actualité. Sur le sujet, le Secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement, Wilfried Houngbédji, réitère l’engagement du président Patrice Talon à quitter le pouvoir à la fin de son second et dernier mandat en 20265. Invité sur New World TV, le porte-parole a fermement rejeté toute idée de prolongation du mandat présidentiel,. Il calme et apaise ainsi les spéculations sur un éventuel troisième mandat.
La Constitution béninoise est sans équivoque : « C’est deux mandats, pas plus », rappelle Léandre Houngbédji lors de son intervention. Il rappelle que la révision constitutionnelle de 2019, qui a été menée sous un parlement monocolore favorable au président Talon, avait même renforcé la limitation des mandats en stipulant qu’aucun individu ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels durant sa vie. Aussi, cette révision constitutionnelle précise que la limitation de mandat s’applique à vie. Pour une fois, Wilfried Houngbédji met fin au débat sur la supposée prolongation voire troisième mandat du président Talon au Bénin.
Toutefois, il est noté ces derniers jours, des appels de certaines voix. Il s’agit notamment de citoyens satisfaits des réalisations du gouvernement. A ceux-ci, le porte-parole affirme que le président Talon respectera la constitution du Bénin. « Le président en rit », confié Wilfried Houngbédji. Il précise que bien que flatté par les demandes, le chef de l’État reste résolu à céder le pouvoir à son successeur en 2026. Le porte(parole fait une confidence du président de la république qui se demande« Pourquoi ne pas penser que celui qui viendrait après moi pourrait faire encore mieux ? ».
Quid du dauphin de Talon!
Le porte-parole a répondu aussi à une préoccupation sur le « dauphin », celui-là qui pourrait succéder au président Talon. Et sur cette question, Wilfried Houngbédji fait savoir que tous les Béninois qui remplissent les conditions légales pourraient prétendre à cette position.
Toutefois, le porte-parole indique qu’en collaboration avec les partis de la majorité présidentielle, le président Talon finira par désigner un candidat pour poursuivre la dynamique actuelle du développement. « À l’intérieur de tous les potentiels, il finira par faire le casting qu’il faut », a-t-il appuyé, tout en soulignant que tout ceci se fera dans la paix et la transparence.
E.A.T.
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