Manifestations contre le pouvoir hier : « Le pire a été évité », selon le ministre Orounla

Actualités

Le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement a réagi après les manifestations enregistrés dans la journée du mardi 6 avril 202.

Les manifestants protestent contre la prorogation du mandat du président Patrice Talon rendue possible grâce à la révision constitutionnelle de 2019.

Réagissant suite aux actes de vandalisme enregistrés dans certaines villes du pays lors de manifestations hostiles au pouvoir, le ministre Alain Orounla déclare:  « Aujourd’hui, sous prétexte qu’un mandat serait terminé, certains ignorants sont sortis. Et nous avons démontré que nous sommes un Etat démocratique. Nous n’avons pas dit que tous les Béninois sont avec la gouvernance actuelle. Quand on est en démocratie, on reconnaît que nos détracteurs puissent avoir des partisans, sans doute payés et nourris pour s’agiter, et donc dans le respect des règles démocratiques, nous tolérons ces petits échauffourées (…) ».

A en croire le ministre de la communication, le pire a été évité car « les détracteurs du régime » avaient mis à disposition des moyens financiers, des armes et étaient prêts à faire exécuter des hommes politiques en vue de déstabiliser le pouvoir du président Patrice Talon. « C’est déjà moins malheureux que nous ayons à faire qu’à des échauffourées parce que la menace qui a pesé était une menace d’exécution », déplore Alain Orounla. Il tire les premières leçons de ses manifestations. « Les évènements d’aujourd’hui nous confortent dans le fait que nous n’avons pas inventé les menaces proférées par certains adversaires (…). Nous avons eu raison de réagir. C’est ce qui a atténué l’ardeur de ces mercenaires », dit-il. Selon Alain Orounla, la situation ne doit pas perdurer vu que les Béninois se préparent à aller voter en paix. M. Orounla rassure les citoyens. Le gouvernement a pris les dispositions pour mettre fin aux velléités criminelles et de trouble à l’ordre public, dit-il.

Aux  auteurs d’actes de vandalisme, Alain Orounla souligne: « Il ne faudrait pas que l’exercice d’une liberté vienne troubler la tranquillité de la majorité silencieuse ».

S.E.

Laisser un commentaire