Chronique Adankpo : Le maraboutage de la cybercriminalité (deuxième partie)

Chronique

Le maraboutage peut intervenir pour aider soi-disant, un client fonctionnaire, opérateur économique et autres qui sollicitent les services de l’arnaqueur qui se fait passer pour un marabout. Ce  dernier peut aussi entreprendre personnellement d’attirer sa clientèle par des appâts alléchants lors des échanges d’amitié sur Internet, en proposant par exemple, d’aider à résoudre les difficultés professionnelles, et à enrichir davantage les opérateurs économiques et les investisseurs étrangers.

C’est pour dire que le maraboutage n’intervient pas seulement dans le cadre du gayi sentimental, la branche de la cybercriminalité faut- il le rappeler, qui propose toutes sortes de pièges tournant autour des passions et des relations sentimentales. Il agit aussi dans la manipulation des hommes d’affaires véreux ou non, et toutes catégories de citoyens frivoles de l’occultisme, du charlatanisme, de remèdes spirituels pour régler leurs problèmes naturels de vie. Ça ne concerne pas que les occidentaux mais aussi les béninois. Dans ce dernier cas on parle de gayi local. Le gayi local est l’ensemble des procédés utilisés pour arnaquer les béninois quelles que soient leurs catégories socio-professionnelles.

Demain on parlera du maraboutage pris dans le sens de l’envoûtement du client pour le sucer jusqu’aux os. Une arme de destruction massive, croyez moi.

A demain midi

Hermann Dimitri Adankpo