Extrémisme religieux au Bénin : « Le cas de Banamè est plus grave que le cas Azzael », selon Michel Alokpo

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(Il s’étonne de voir  qu’au Bénin,  la dieue de Banamè soit encore en liberté)

Le pasteur Michel Alokpo se prononce sur l’extrémisme religieux au Bénin. Après le drame de Monkpa il y a quelques semaines monsieur Alokpo n’arrive pas à comprendre pourquoi Parfaite Daagbo de l’Eglise de Banamè soit encore en libertén car dit-il, « le cas de Banamè est plus grave que le cas Azzael ».

Parlant de l’extrémisme religieux au Bénin, LE Pasteur Alokpo pense à la secte Azzaël. Et le gourou est placé actuellement sous mandat de dépôt après le drame survenu samedi 29 janvier dernier à Monkpa, un village de Savalou. Certains pensent aussi à l’église de Jésus Christ, de Banamè. C’est l’avis du pasteur Michel Alokpo. Il estime que le cas de Banamè est plus préoccupant que le cas de la secte Azzaël, Awouignan. L’ex Secrétaire général du Cadre de Concertation des Confessions Religieuses s’étonne de voir  qu’au Bénin,  la dieue de Banamè soit encore en liberté.

Parfaite dite Daagbo devrait être en prison. C’esst ce que pense le pasteur Alokpo du fait qu’il y a eu des rituels qui ont causé la mort de certains fidèles de l’ église de Daagbo Parfaite dans l’Ouémé. Le pasteur qu’après ce drame religieux, l’enquête n’a pas conduit à l’arrestation de celle qui s’est autoproclamée dieue et le dossier « classé sans suite ».

Selon le pasteur Alokpo, ce qui se passe à Banamè est plus grave que ce qui s’est récemment passé à Monkpa avec la secte Azzaël Awouignan. Michel Alokpo ajoute que le silence des autorités du pays sur le cas de Banamè ne doit pas se justifier par le fait que le Bénin est un pays laïc, concept qu’il estime un peu confus. La laïcité, selon Michel Alokpo, c’est la séparation du pouvoir politique du pouvoir religieux.

Le pasteur Alokpo déplore le fait que certains actes posés par des chefs religieux et préjudiciables à la cohésion du pays, des autorités politiques ne pipent mot et les gardent sous le sceau du silence.

On se rappelle,  un mouvement religieux dénommé « Azzaël Awouignan », implanté à Monkpa dans la Commune de Savalou prêche la fin du monde. Des membres de cette église ont alors envahi les champs des paysans et pillé les récoltes au motif que tout appartient à Dieu. Neuf morts, dont des agents de la police, ont été enregistrés suite à une violente altercation entre les membres de cette secte et les populations. La police qui a réussi à ramener le calme avec l’aide de renfort a mis aux arrêts plusieurs personnes dont le responsable de la secte « Azzaël Awouignan ». Les mis en cause dont le procès est prévu pour  bientôt sont poursuivis pour viol sur mineur, terrorisme, assassinat, non dénonciation de crime et recel de criminels.

E.A.T.