Côte d'Ivoire : L’avion de Laurent Gbagbo a atterri à l’aéroport FHB d’Abidjan

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En provenance de Bruxelles, l’avion transportant Laurent Gbagbo a atterri jeudi à l’aéroport Félix Houphouet Boigny où il a été accueilli par ses proches et surtout son épouse, Simone Gbagbo, au pavillon présidentiel.

Laurent Gbagbo est de retour en Côte d’Ivoire. C’est avec impatience que les partisans de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, ont attendu le retour de leur leader.

L’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, a foulé le sol ivoirien, jeudi 17 juin 2021, à 16h 32 GMT, à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. Le président de la République, Alassane Ouattara, a décidé de donner le pavillon présidentiel pour accueillir Laurent Gbagbo. Il est signalé des heurts devant le pavillon présidentiel de l’aéroport FHB. Des forces de l’ordre font usage de gaz lacrymogène.

Selon nos informations, après l’aéroport, le cortège de Laurent Gbagbo empruntera un itinéraire précis pour rallier son ancien QG de campagne de 2010, après avoir desservi plusieurs quartiers de la capitale.

Laurent Gbagbo foule le sol ivoirien après dix ans d’absence. L’ancien président a été définitivement acquitté en mars 2021 par la Cour pénale internationale. Son retour est placé sous le signe de la réconciliation, et pourrait même impacter le paysage politique ivoirien. Pour beaucoup, ce retour s’inscrit dans une logique de paix et de continuité. L’arrivée de M. Gbagbo au pays est une opportunité pour régler les questions de réconciliation nationale, a déclaré le député de Yopougon, Michel Gbagbo.

Acquittés définitivement, mercredi 30 mars 2021, de tous les chefs d’accusation par la CPI, Laurent Gbagbo et Blé Goudé ont exprimé leur volonté de regagner leur pays. Pendant 10 ans, il était jugé, avec son ex-ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé, pour plusieurs chefs d’accusation, dont celui de crime contre l’humanité.

Gbagbo avait été transféré à la Cour pénale internationale (CPI), à la Haye, le 29 novembre 2011, après la crise post-électorale ayant causé 3000 morts en Côte d’Ivoire.

Des victimes de la crise de 2010-2011 s’inquiètent cependant de son retour et dénoncent une réconciliation qui se fait au prix de l’impunité.

S.E.

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