Action humanitaire de l'Amicale des femmes Agents de la SBEE : L’AMIFA-SBEE fait œuvre utile au CS La Persévérance de Togbin

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(La Présidente Constance Meffon invite les autorités à avoir un œil sur le complexe scolaire « La Persévérance Divine »…)

Dans la vision de soutenir les enfants démunis, la délégation de l’Amicale des femmes agents de la Société Béninoise d’énergie électrique (AMIFA-SBEE) s’est rendue au complexe scolaire « La Persévérance Divine » de Togbin le samedi 18 mars 2023. Les mains chargées, les femmes de l’AMIFA-SBEE sont allés faire des dons et assurer la scolarisation et le bien-être des élèves de ce complexe. C’était en présence de Jean-Michel Bouchez, fer de lance du soutien aux apprenants de Togbin.

«Le cœur de l’amicale a été touché par les conditions de vie et de scolarisation des enfants de cette école. C’est avec un cœur serré que nous nous retrouvons ici aujourd’hui», confie Josette Adjagboni, membre de l’Amicale des femmes  Agents de la SBEE.

Les élèves du  complexe scolaire « La Persévérance Divine  » de Togbin ont bénéficié, entre autres, des tenues kaki, de vivres, des sacs, des vêtements, des fournitures d’école, des chaussures et une enveloppe financière. Dans la cour de l’école où se déroulait la cérémonie de remise, des ovations nourries ont salué les dons offerts. Le porte parole des élèves, Mirabelle Akossou, a exprimé toute la reconnaissance des apprenants : « vous l’avez promis et vous l’avez fait ; nous sommes très contents, nous vous remercions.»

Parti d’une dizaine d’élèves au départ, le complexe scolaire « La Persévérance Divine  » de Togbin compte aujourd’hui  près d’une centaine d’apprenants dont 47 filles et 50 garçons.

 

Le premier responsable de l’école, Bérenger Yves Sinzogan, n’a pas tari d’éloges et de  gratitude.  « Nous vous remercions ; l’école a commencé par grandir et tout notre souhait est que l’école puisse davantage grandir », dit-il. À son tour, Jean Michel Bouchez affirme avoir «démarré par le soutien du Rotary club de Cotonou, de France de Belgique. On a commencé par  aider les enfants , le soutien de l’AMIFA, etc nous offrons  à chaque enfant un repas par jour».

Bérenger Yves Sinzogan rassurer de la qualité de l’enseignement explique : «Nous sommes dans une unité pédagogique, nous nous engageons dans des formations, aujourd’hui on peut rassurer» . Il ajoute que « l’enseignement dispensé est de très bonne qualité ».

Au regard des conditions d’enseignement et de vie des enfants des requêtes ont été formulées à l’endroit des autorités à divers niveaux au plan social, familial et éducatif. Les acteurs s’interrogent sur le futur de cette école. «Que va devenir cette zone ? Nous sommes inquiets sur l’avenir de cette zone en raison du réaménagement, qu’en sera t-il pour la reconversion de ces enfants, je laisse votre cœur vous parler».

Il faut rappeler que ce dons est la troisième activité de l’AMIFA et s’inscrit dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des droits de la femme, édition 2023..

Mireine A. YAHOUNGO

Constance Meffon parle des activités de l’AMIFA-SBEE pour célébrer le 8 mars

Au total trois activités ont meublée la célébration de la journée internationale des droits de la femme au sein de l’AMIFA. Une messe de remerciement à Dieu est la première activité de gratitude et d’ouverture. « Nous étions à l’Eglise pour rendre grâce à Dieu pour ses bienfaits, solliciter également sa miséricorde », informe Mme Constance Meffon, présidente de l’AMIFA.

Après cette étape, un échange a lieu avec le directeur de la SBEE axé sur le thème de la JIF : « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes ». Après cet échange avec le DG SBEE, l’amicale a procédé à une visite de la zone industrielle de Glo-Djigbé ( GDIZ) afin de montrer du doigt toutes les réalisations dans le secteur de l’énergie. La troisième activité est la descente et le soutien de l’AMIFA au complexe scolaire « La Persévérance Divine de Togbin. «  Des enfants démunis de tout, à qui il faut apporter tout ce qu’il faut. C’est une première que nous avons eu à faire dans cette école ». A l’occasion, Mme  Constance Meffon a invité les autorités à divers niveaux à avoir un œil sur cette école. Elle a  également exhorté les uns et les autres à limiter le rythme de procréation pour pallier les conditions de vie inacceptable. Elle indique « on a prodigué des conseils à quelques parents présents, de regarder les moyens avant de donner naissance jusqu’à un certain nombre d’enfants.»

M.A.Y.