La rupture emporte trois groupes parlementaires pro-Yayi

Politique

Au regard de la vague de démission des groupes parlementaires et du bureau de l’Assemblée Nationale, l’ancienne configuration du parlement se décompose peu à peu laissant place à une reconfiguration du paysage politique de ce haut lieu de la politique béninoise, qu’est l’Assemblée Nationale.

Des quatre(4) groupes parlementaires que compte le régime défunt, trois(3) groupes parlementaires se sont volés en éclats. Il s’agit des groupes parlementaires République, Solidarité Nationale de Barthélémy Kassa, du groupe parlementaire République et Démocratie de Rachidi Gbadamassi et du groupe parlementaire République, Paix et Progrès de l’honorable Octave Houdégbé qui ont disparu de l’hémicycle..

Les députés Fcbe entre temps majoritaire du régime défunt de Boni Yayi ne pourront désormais compter que sur le seul groupe parlementaire Paix et Progrès de l’honorable André Okounlola ardent défenseur du régime défunt qui pour le moment résiste encore à la tempête de la rupture. En effet, beaucoup de démission ont été rendues officielles au cours de la séance plénière d’hier consacrée à la ratification de la répartition de certains députés dans les commissions permanentes du parlement. Du groupe parlementaire république Solidarité Nationale,quatre démissions ont été annoncées. Il s’agit des députés Sofiath Schanou, N’ouémou Domitien, Joseph Bamigbagbadé et de Jean Michel Abiombola. 7 ont été annoncées du côté du groupe parlementaire République et Démocratie à savoir, Aké Natondé, Arifari Bako,Idrissou Bako, Kora Gounou Zimé, Sanni Gounou, Valentin Djênontin et Kiaré Sinatoko. Deux du côté du groupe parlementaire Republiqie, Paix et Progrès à savoir Jacques Yampabou et Cyprien Togni. À ces vagues de démission, d’ajoute ceux des députés Alexis Agbélessèssi pour la commission des lois et celle de Justin C. Adjovi pour le groupe parlementaire République Paix et Progrès de l’honorable Octave Houdégbé. Au regard de ces différentes démissions, une nouvelle recomposition du paysage politique du parlement est inévitable.