Passage du ministre de l'enseignement supérieur devant la commission budgétaire : La réouverture du centre universitaire d’Aplahoué, une priorité pour l’He Casimir Sossou

Economie & Tech
(il demande au gouvernement d’ accroître les places dans les écoles de santé afin que les étudiants béninois puisse se faire former au Bénin au lieu d’aller au Niger, Burkina Faso, Togo, Sénégal, Guinée et autres pays)
Dans le cadre de la présentation de projets de budget des  ministères sectoriels à la commission budgétaire au parlement, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Eléonore Yayi Ladékan à procédé à l’exercice. À l’occasion, l’honorable Casimir Sossou a plaidé pour une formation de qualité à l’intérieur du Bénin.
La réouverture du Centre Universitaire d’Aplahoué en y ajoutant une École des Sciences de Santé ; la priorisation des techniciens et ingénieurs formés dans nos Lycées et Universités Agricoles dans le financement du Fonds National du Développement Agricole (FNDA) pour l’installation de leurs propres fermes afin de créer d’autres emplois et l’accroissement des places dans les écoles de santé afin que les étudiants Béninois puisse se former au Bénin au lieu d’aller au Niger, Burkina Faso, Guinée et autres. Ce sont là les trois grandes doléances de l’élu du peuple, le député Casimir Sossou à l’endroit du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
À entendre le député, le centre universitaire d’Aplahoué n’était pas fermé mais plutôt rattaché à l’université d’Abomey-Calavi par un décret. « On nous avait sorti un décret qui n’a pas fermé le centre universitaire d’Aplahoué mais qui l’a rattaché à l’université d’Abomey-Calavi. Dans les recherches, il paraît qu’il y a une note de service du directeur de cabinet qui demandait au chef du centre de rallier Cotonou. Ça a été tout un combat et nous n’avons pas eu gain de cause », a-t-il fait savoir. Pour lui, cette situation limite les étudiants du Couffo dans leurs études. « Si vous prenez aujourd’hui les statistiques du Couffo entre le nombre de bacheliers après 2016 et le nombre d’étudiants qui se sont effectivement inscrits au niveau de l’université d’Abomey-Calavi, vous constaterez le drame. Beaucoup s’arrêtent au Bac parce-que les parents n’ont pas la possibilité de venir louer de maison ou de résidence pour leurs enfants à Calavi », martèle l’honorable Casimir Sossou.
Il plaide alors pour la création d’autres filiales surtout en soins de santé dans le centre universitaire d’Aplahoué. « Puisque le décret n’a pas fermé le centre universitaire, je voudrais que force reste à la loi. Il faut que ce décret qui parle du rattachement du centre universitaire d’Aplahoué à l’université d’Abomey-Calavi soit effectivement mis en œuvre et ce, pas seulement en ce qui concerne les filières linguistiques qui y étaient. L’école des infirmiers de Parakou, l’INMES, tout ça est limité et vous avez un nombre important d’étudiants béninois qui s’expatrient vers le Niger, vers le Burkina Faso, vers la Guinée et le Sénégal pour se faire former. J’ai lu dans le projet de budget présenté par le Mef qu’il aura 736 centres de santé réhabilités, construits et tout ce qu’il faut pour que ce soit un hôpital, donc dans les 546 arrondissements du Bénin. Les 736 centres de santé vont utiliser quel personnel si nous mêmes, nous ne formons pas assez de techniciens en laboratoire, assez d’infirmiers, assez de médecins, assez de spécialistes pour prendre en charge nos populations dans ces 736 centres ? », plaide l’honorable. il invite le gouvernement à accroître les places dans les écoles de santé afin que les étudiants béninois puisse se faire former au Bénin au lieu d’aller au Niger, Burkina Faso, Togo, Sénégal, Guinée et autres pays pour leur formation dans le domaine de la santé.
Par ailleurs, le député fait constater qu’il y a des ingénieurs agricoles en veste et cravate dans bureau et climatiseur alors que » nous n’avons pas une autosuffisance alimentaire ».
 « Je suggérerais, dit-il que ces formés des lycées agricoles, des universités agricoles de Kétou ou de la FSA soient priorisés dans les financements du Fond National pour le Développement Agricole (FNDA) pour leur insertion. Pour qu’ils ne sortent pas de ces lycées agricoles et être encore des demandeurs d’emploi. Il faut qu’ils aient les premiers moyens pour s’insérer en tant que praticiens et fermiers pour employer d’autres pour créer de  la richesse dans le pays », a plaidé l’élu du Bloc républicain de la 11è circonscription électorale.
F K