La population s’oppose au coefficient de réduction qu’imposent les autorités communales

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C’est dans un vacarme total que les acquéreurs de parcelles et propriétaires terriens du village de Hio-Vinawa dans l’arrondissement de Avlékété ont manifesté leurs mécontentements envers la maire de Ouidah, Célestine Adjadohoun. Pour le président de l’association de développement de la localité, Séraphin Adjomadjè, les autorités au plus haut niveau doivent intervenir pour éviter des drames.

« Lotissement OUI, mais pas à n’importe prix », scandaient les propriétaires terriens et acquéreurs de parcelles cet après- midi du 1er mai (ndrl : fête des travailleurs). Ces travailleurs justement eux, qui en ce jour de fête sont obligé de manifester leur mécontentement suite au dernier développement de la situation.

En effet, reçue le vendredi 27 avril dernier par le maire de la commune Célestine Adjanohoun dans l’espoir de trouver une solution, comme instruit par le préfet de l’Atlantique Jean Claude Codjia. Mais une fois à la mairie, la situation a changé. La délégation conduite par le chef quartier Léon Agbogbazo a fait le point de cette séance à l’association de développement en assemblée générale extraordinaire en urgence. Selon ce dernier, le village de Hio-Vinawa, n’était pas dans le plan de lotissement des villages d’Adounko, Acadjamé et Kinwédji comme on semble le faire croire. Il dit un grand non à l’usurpation de leur terre et refuse toute menace et intimidation. Quant au président de l’association de développement de Hio- Vinawa (Yohouegbo), Séraphin Adjomadjè, le maire ne doit pas imposer le coefficient de réduction à 36-37%. Pour lui dans le nouveau code il n’ est inscrit nulle part que le coefficient de réduction peut excéder 25%. Pour l’instant ces propriétaires terriens et acquéreurs se réservent le droit de mener d’autres actions pour la satisfaction totale de leur revendication. Sans aucun état des lieux au préalable point de lotissement, dira un membre d’une famille des acquéreurs qui appelle le président Patrice Talon au secours.