Libéré après son interpellation lors la marche des travailleurs contre la cherté de la vie, Anselme Amoussou Secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (CSA-, Bénin), promet que la marche doit être reprogrammée.
A la police judiciaire, ils ont compris qu’on n’avait absolument rien à nous reprocher et qu’enfin de compte, c’est le préfet du Littoral Alain Orounla et quelques policiers zélés qui ont créé les troubles à l’ordre public, ce n’était pas notre intention. Nous avons expliqué ce qui s’est passé. Nous avons prouvé et montré que nous avons fait les formalités qu’il fallait. La police judiciaire qui s’est montrée très professionnelle a compris qu’il n’y avait rien à nous reprocher et c’est pour cela qu’on nous a libérés sans autre forme de procès.
Après sa libération et celle des autres syndicalistes interpellés dans le cadre de cette marche du 27 avril conre la cherté de la vie à Cotonou, Anselme Amoussou fait savoir que les militants n’ont plus peur . Les centrales syndicales sont prêtes à jouer leur partition, confie-t-il. Il fait une promesse : « La marche sera reprogrammée », promet-il. Il est prévu dans les prochains jours une concertation entre les centrales syndicales. « Cette marche doit avoir lieu pourque ceux qui nous dirigent sachent que la gouvernance n’est pas ce qu’elle doit être », souligne Anselme Amoussou.
Pour rappel, une trentaine de personnes dont les SG de la Cgtn ; de la Cosi Bénin et de la CSA ont été interpellés lors de cette marche pacifique étouffée. Après leur audition à la police judiciaire ils ont été tous libérés.
A.C.C.
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