Lutte contre les attaques armées au Bénin : La police interpelle un présumé terroriste dans la Pendjari

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Alou Lookmane, présumé terroriste burkinabé, a été interpellé, jeudi 25 mars 2021, dans le parc Pendjari par les rangers d’African Park Networks (APN), la société en charge de la gestion déléguée du parc national.

Une patrouille d’APN a identifié trois hommes armés à bord d’une moto sur une piste interdite à hauteur du village Séri. L’un des individus a ouvert le feu avec un Akm dissimulé sous son habit ; les rangers ont riposté. Les suspects se sont cachés derrière une pierre de structure rocheuse avant de prendre ensuite la fuite. Ils ont pris la route de Guilmaro (arrondissement de la commune de Kouandé) ou de Kouarfa (arrondissement de la commune de Toucountouna). Mais les rangers ont réussi à interpeller l’un des individus, le nommé Alou Lookmane blessé lors des échanges de tirs. Le suspect a varié dans ses déclarations. Il confie être un Burkinabè venu au Bénin pour une mission pour le compte de ses chefs. Après il dit être un bouvier en provenance de Bobo Dioulasso en direction du Togo et que son bétail serait à la frontière Ghana-Togo. Une arme a été retrouvée sur lui. Alou Lookmane dit l’avoir acquise pour sa propre protection et fait croire que c’est l’un de ses amis qui lui a offert le poste émetteur-récepteur VHF retrouvé en sa possession.

Alertée, la police a retrouvé sur les lieux de l’accrochage, deux Akm, quatre chargeurs d’Akm garnis, deux postes émetteurs-récepteurs de type talkie-walkie, cinq téléphones portables, des munitions d’AKM en vrac, un canif, une pièce d’identité délivrée au Ghana, une chemise manche longue camouflée, deux bidons d’eau, des motos abandonnées et une gourde des terroristes.
Blessé lors de l’accrochage avec les rangers, Alou Lookmane suit actuellement les soins sous surveillance policière. Selon les informations obtenues grâce au service de renseignements français, il appartiendrait à plusieurs cadres de cellules terroristes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Gsim) implantées à Torodi au Niger, au Burkina-Faso et au Mali comme l’indiquent les contacts retrouvés dans son téléphone.

E.A.T.

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