Construction de nouvelles infrastructures commerciales au Bénin : La ministre Shadya Assouma inaugure le marché moderne de Guéma à Parakou

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(«La belle infrastructure construite par le gouvernement Talon ne peut durer sans entretien; une redevance journalière de 450 FCFA a été instaurée», dira madame KINIFO, DG/ANaGeM)

Au Bénin, le 16ᵉ marché moderne  construit par le gouvernement est inauguré . Ce joyau est situé à Guèma, dans la ville de Parakou. Il a été inauguré ce vendredi 31 octobre 2025 par la ministre de l’Industrie et du Commerce, Shadya Assouma, en présence du préfet du Borgou, Djibril Mama Cissé, du ministre-conseiller chargé des affaires économiques, Janvier Yahouédéhou, de la directrice de l’ANaGeM, madame Eunice LOISEL KINIFFO, du directeur départemental de l’Industrie et du Commerce du Borgou-Alibori, Rufus Saré,  et de plusieurs autres personnalités.

 

Le  marché moderne de Guèma, dans la ville de Parakou, renforce désormais les infrastructures commerciales nouvellement construites au Bénin.  En inaugurant le marché moderne de Guéma, la ministre du commerce  a salué cet instant qui, dit-elle, « marque bien plus qu’une inauguration». «Il symbolise l’espoir, le progrès et la concrétisation d’une vision : celle d’un commerce béninois moderne, organisé et prospère». La ministre Shadya Assouma salue aussi la qualité du projet, fruit d’une collaboration étroite entre la SIRAT et l’ANAGEM.

 

La ministre Shadya Assouma, le ministre conseiller Yahouédéou et le Préfet du Borgou à l’inauguration du marché de Guéma

 

Parakou, la cité des Kobourou, dira madame le ministre, «occupe une place stratégique dans l’économie nationale. En inaugurant ce marché, notre gouvernement renforce la vocation naturelle de cette ville : être un pôle d’échanges dynamique, un centre de développement économique et un maillon essentiel de l’intégration sous-régionale».

« Au-delà d’un espace de vente, ce joyau que nous inaugurons est le reflet d’une volonté politique forte : celle de replacer la femme commerçante béninoise au centre du développement», a-t-elle souligné.

Pour  la directrice de l’ANAGEM, «l’inauguration du marché moderne de Guéma ne marque pas seulement la mise en service d’une infrastructure. Elle symbolise le renouveau économique et social de toute la région septentrionale». Ce marché est le reflet concret de la vision audacieuse de modernisation portée par le Président de la République, Son Excellence Monsieur Patrice TALON, qui a fait le pari d’un Bénin ambitieux, prospère et résolument tourné vers l’avenir». 

 

Le marché de Guèma incarne ainsi une vision claire 

 

Le marché moderne de Guèma se distingue par son architecture fonctionnelle et ses équipements adaptés aux besoins des usagers. Au-delà de sa beauté architecturale, dira madame Eunice LOISEL KINIFFO, « le marché moderne de Guéma, ce sont aussi des chiffres qui parlent d’eux-mêmes : Sur une superficie de 8.326 m², installée sur un domaine de 4,8 hectares, l’infrastructure offre : 587 places de vente, dont 448 étals primeurs, 65 étals boucherie, 10 étals poissonnerie, 64 boutiques et 10 restaurants ; une salle polyvalente, une chambre froide, une salle de stockage, un local administratif ; un parking spacieux, un système intégré de gestion des déchets, des sanitaires modernes et une sécurité renforcée».

Madame Eunice LOISEL KINIFFO, DG/ANaGeM, lors de son allocution

 

Le marché de Guèma incarne ainsi une vision claire : faire du développement local une réalité tangible, à travers des infrastructures qui rapprochent l’État des citoyens et soutiennent la vitalité économique du territoire.

«Ce marché est le vôtre», dira dans son allocution madame le ministre du commerce. «Il appartient à la communauté commerçante de Guèma et de tout Parakou. Il est désormais entre vos mains, il vous revient d’en faire un lieu d’échanges harmonieux, un espace ordonné et respectueux des règles, mais aussi un symbole de solidarité et de réussite collective. C’est ensemble que nous devons en assurer la pérennité et la bonne gestion», a déclaré la ministre du commerce.

La Directrice de l’ANaGeM abonde dans le même sens. La belle infrastructure que le gouvernement vient de construire ne peut durer sans entretien, fait-elle remarquer. «La sécurité, la propreté, l’éclairage, l’eau, la maintenance ont un coût, qui représente une charge pour l’ANaGeM», dira madame KINIFFO. Elle informe qu’ « une redevance journalière de 450 FCFA a été instaurée ».

Vue partielle du marché moderne de Guéma à Parakou

 

A l’attention des marchands, l’Agence les invite à s’en acquitter régulièrement, afin d’assurer le bon fonctionnement et la pérennité de ce patrimoine collectif.

A.C. C.