Bénin-Harcèlement sexuel : La journaliste Angela Kpeidja annonce des « actions »

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La journaliste de la télévision nationale, Angela Kpeidja, qui a dénoncé récemment le « harcèlement sexuel dont est victime des journalistes » vient d’annoncer  des « actions ».  

 

Angela Kpeidja se prépare certainement à s’impliquer dans la lutte contre le harcèlement sexuel au Bénin.  A travers un post sur sa page, au lendemain de la rencontre du 5 mai avec le chef de l’Etat , rencontre que le président  a tenu avec l’intéressée,  le ministre de la communication et des responsables de l’Ortb, la journaliste Angela Kpeidja a remercié tous ses soutiens à travers un post publié sur sa page facebook : « je réitère mes remerciements pour les messages de soutien et les multiples témoignages de victimes qui osaient à peine se dévoiler. De par vos témoignages, je me rends compte que l’ampleur du désastre est énorme ». Angela Kpeidja ne s’arrête pas aux remerciements. Elle annonce des actions : « Je serai amenée avec vous, dans les prochaines heures à graver dans le marbre, toutes formes d’actions pour que ÇA N’ARRIVE PLUS JAMAIS. Nos actions d’aujourd’hui doivent nous permettre de présager d’un monde professionnel d’épanouissement et non d’horreurs… pour nous les femmes ». Les prochains jours permettront certainement de connaître quelles actions Angela Kpeidja envisage organiser dans le cadre de la lutte contre le harcèlement sexuel au Bénin.

 

« …du plus haut vers les petits chefs de bas étages que sont les rédacteurs en chef et sous chefs… »

 

Dans un post sur sa page Facebook le 1er mai, fête du travail au Bénin, Angela Kpéidja, a dénoncé le harcèlement sexuel dont est victime les femmes journalistes au Bénin. « J’ai failli. Je l’ai fait mais je reviens encore plus forteÇa m’a rongé toute la journée puis j’ai décidé de mettre les pieds dans les plats. Tant pis…Une fête disent-ils de travail, alors même que le travail, dans mon milieu est totalement décousu. Le harcèlement sexuel en milieu de travail, même à mon âge a encore droit de cité avec des humiliations de tout genre y compris la baisse de l’estime de soi. Et ça, du plus haut vers les petits chefs de bas étages que sont les rédacteurs en chef et sous chefs. Et dire qu’il y a des femmes parmi nous qui se laissent faire. Viol, harcèlement moral et sexuel…j’en ai marre. Dites-moi comment on célèbre le 1er mai dans une maison où la religion de tous est devenue le silence dans la frustration? », a-t-elle dénoncé.

 

Armelle C. CHABI

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